Bondamanjak

Lettre ouverte à Bernard Hayot… Chlordécone en Martinique la VÉRITÉ DÉVOILÉE…ENFIN

Bon Bernard restons concentrés… on reprend…ne crois pas que le petit papa noël t’a oublié. Il t’a promis, je t’ai promis. Chose promise chose due. D’abord j’espère que tu as passé une bonne nuit. Tu sais que je n’ai rien contre toi personnellement. Beaucoup pensent que tu incarnes la colonialité.

C’est-à-dire ce système de pouvoir qui a survécu au colonialisme et à la colonisation. Et qui repose sur l’infériorisation des groupes humains. D’autres tout aussi nombreux pensent que tu représentes le mal absolu sur cette île merveilleuse. En bref que tu es l’obstacle majeur au développement de la Martinique. Bon…trêve de blablabla revenons à la Chlordécone.

Donc, le 30 novembre 2007, le capitaine Arsigny interroge le président du groupe Lagarrigue. Serment préalablement prêté de dire la vérité rien que la vérité. Bigre.

Maintenant attache ta ceinture Bernard ça va secouer ! Caramba. D’abord, il explique que Henri Ernoult était directeur général adjoint dans ces années là. Ensuite il précise : « Le groupe Lagarrigue vend des produits phytosanitaires depuis toujours et qu’en 2002, il a racheté personnellement la filiale phytocenter de la SA Laguarrigue. Il indique que le Groupe Lagarrigue a commercialisé le curlone à partir de 1980 jusqu’en 1992 et qu’au terme de cette période de 12 ans, nous avons obtenu une dérogation du Ministère de l’Agriculture pour l’utilisation du curlone en Martinique et en Guadeloupe de 8 à 9 mois. Le ministre de l’agriculture à l’époque c’était Henri Nallet. Il justifie par un gros mensonge : cette dérogation a été sollicitée car il n’existait pas de produit phytosanitaire autre que le curlone permettant de lutter efficacement contre le charançon noir de la banane« . Enfin on arrive au dur. Je suppose que Lagarrigue a cessé toutes commercialisations du curlone au plus tard en septembre 1995.

Et c’est là Bernard que tu dois rester calme. Appelle Jojo le félon et Eric pour rester zen. En effet que dit-il ce soldat oublié de l’empoisonnement ?

Le policier l’interroge. Je me nomme Lionel de Lagarrigue je suis né le 24/08/61 à Fort-de-France de José de Lagarrigue et de Solange Fabre. Au décès de mon père, c’est ma mère Solange qui est devenue Présidente du Groupe. Le DG entre 1976 et 1996 a été Yves Hayot. Ça te revient ou pas Bernard ?

Yves Hayot. Peut-être que tu ne t’en souviens plus. Sé dé bagay ka rivé. Le voici. Mi lim.

Mi bel Boug. An mal kanna !

Le seigneur l’a rappelé auprès de lui trop tôt. Les juges auraient eu tellement de questions à lui poser.

À ce moment là Bernard, tu exploses et tu dis à Jojo le félon…mais qu’est-ce-que j’ai à voir dans tout cela ?

Ou ka fè lafèt épi nou Bernard ?

D’accord Bernard, c’est ton grand frère Yves qui a importé, c’est lui qui a produit ce maléfique poison. mais attention :

lis ce que déclare Lionel de Lagarrique sous serment au policier qui l’interroge : « Nous avions plusieurs réseaux de distributeurs vers les clients finaux producteurs de bananes des négociants comme lesÉtablissements Cottrell peut-être mais sous réserve et vérification BAMEX et des groupements de producteurs tels que Gipam et Sicabam en Martinique. » Ok pas très fino le Lionel mais honnête.

Ce n’est pas moi qui le dit Bernard c’est Lionel de Lagarrigue qui le dit SOUS SERMENT et affirme avoir dit toute la vérité rien que la vérité … que BAMEX était distributeur et…BAMEX ce n’est pas ton frère…c’est toi.

Et par ailleurs, le Président de la commission d’enquête Parlementaire qui confirme

https://fb.watch/hH2khh7ZcC/

BAMEX tout à fait entre nous…tu ne t’en souviens pas ? Bernard ou ka fouté fè ? Demande à Eric. Par charité chrétienne voilà en offrande l’organigramme qui va te rafraichir les neurones :

La messe est dite le petit jeu du je te tiens, tu me tiens par la barbichette. C’est fini. Moi gilles dégras je dis : GAME IS OVER.

À suivre.