Par Guillaume de Reynal.
Monsieur le Préfet de la #Martinique
Nous sommes tous d’accord pour reconnaître que les #algues #Sargasses génèrent une pollution visuelle et olfactive.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que la population martiniquaise est touchée par ce fléau. Chacun subit à son niveau des dommages de toutes sortes : matériels car les pièces électroniques ne résistent pas aux attaques du sulfure d‘hydrogène, mais plus grave encore, de nombreuses manifestations au niveau de notre santé nous amènent à nous interroger sur les conséquences à plus ou moins long terme de la présence de ces algues sur notre littoral. Or, comment ce fléau est-il pris en compte par nos gouvernants ?
Mme #Royal, ministre déléguée à l‘environnement lors de sa récente visite, n’a évoqué à aucun moment ce problème qui nous touche. Il faut croire qu’elle n ‘était pas incommodée à titre personnel, pas plus que Monsieur Letchimy ! Il y a 3 ans, lors de la première invasion des Sargasses, le Président de la Région avait annoncé des travaux et des projets afin de trouver une solution à ce problème. Puis, les algues sont reparties et dossiers, si dossiers il y avait, furent enterrés ! Et c’est reparti pour un tour !
Nous subissons, nous alertons mais, qu’y a-t-il comme propositions concrètes ? Il me semble qu’il y a ici une question de santé publique ! Il est urgent que, en raison du très grand nombre de céphalées et de problèmes respiratoires signalés par la population, L’Agence Régionale de Santé ainsi que Madininair soient officiellement mandatés afin de procéder à l’analyse des particules contenues dans l’air.
L’état de catastrophe naturelle pourrait également être déclaré afin d’obtenir la prise en charge de tout dégât matériel lié à cette pollution. A l’heure où l’on parle de développement durable, de traitement et de valorisation des déchets, deux entreprises martiniquaises y travaillent déjà. Il y a également des stratégies à mettre en place pour le ramassage des algues. Il convient également d’anticiper et nous pouvons le faire car de nombreuses solutions existent : des bateaux de dépollution marine, des barges équipées de pompe pourraient être mises à disposition des collectivités directement concernées par ce phénomène. N’attendons pas encre 3 mois avant de réagir pour repartir à chaque fois de zéro ! Ce n’est pas comme cela que la #Martinique avancera !
La mutualisation des moyens de l’état, des collectivités et des communautés d’agglomération est devenue impérative ! Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de mes respectueuses salutations.
Guillaume de Reynal
Conseiller municipal UMP de la ville du François