Victorin LUREL, député de la Guadeloupe et vice-président du groupe socialiste chargé de l’outre-mer, s’élève contre l’affirmation de principe selon laquelle le Conseil supérieur de l’audiovisuel n’a pas à promouvoir la France d’outre-mer, position défendue par les rapporteurs Union Centriste et UMP de la commission des Affaires sociales du Sénat, Catherine Morin-Dessailly et Michel Thiollière, sur le projet de loi sur l’audiovisuel.
Alors que Victorin LUREL avait réussi, dans le cadre de ce calamiteux projet de loi sur l’audiovisuel, à faire ajouter par amendement à l’article 23 de ce texte, dans les missions du CSA, « la connaissance, la valorisation et la promotion de l’outre-mer dans tous ses aspects historiques, géographiques, culturels, économiques et sociaux », la majorité sénatoriale propose purement et simplement de supprimer cette timide avancée en faveur de la diversité et de la lutte contre les « écrans pâles ».
La motivation lapidaire de cet amendement de suppression avancée dans le rapport de la commission des affaires sociales – « il n’appartient pas au CSA de promouvoir la France d’outre-mer » – est totalement inacceptable selon Victorin LUREL, qui demande au gouvernement, si prolixe lorsqu’il s’agit de parler de la diversité, de s’opposer à ce recul dont la motivation est injurieuse pour les outremers.