Nous réclamons aussi que soient enseignées dans les établissements les valeurs fondamentales qui feront de nos enfants, non seulement des êtres cultivés, mais aussi des esprits conséquents, c’est-à-dire des personnes dotées de libre arbitre, d’ouverture, d’horizon, d’adaptation.
Contrairement à ce qui est répandu, nous ne faisons allégeance à aucune collectivité ni la guerre aux autres associations de parents d’élèves. Pour preuve, nous nous sommes mobilisés face à tous les acteurs pour l’ouverture du lycée de Bellefontaine.
Nous pouvons comprendre le souhait de l’équipe éducative et des élèves de rester en « communauté », Mais devant un problème de sécurité aussi important, il faut savoir faire choix.
Lorsqu’à l’UPEM, pour cultiver les valeurs d’engagement, de convivialité et de tolérance, nous organisons le prix LANTANT EPI RESPE, alors que dans l’Académie, pour faire régner l’ordre dans les écoles, il est fait appel aux forces de l’ordre, nous pourrions comprendre, tristement et très difficilement, l’attitude des plus hautes autorités académiques, lorsque celles-ci essayent de couper la parole à la première Association de Parents d’Elèves de Martinique, dans une réunion de parents d’élèves sur la sécurité de nos enfants, au prétexte que celui qui s’exprime n’aurait pas d’enfant dans l’établissement.
Vous comprendrez bien que cela est diamétralement opposé aux valeurs que nous défendons et cultivons.
Vous comprendrez bien aussi que cela ne suffira pas à nous détourner de notre ambition qui est l’ excellence pour tous les élèves, nos enfants, qui contrairement à ce que vous avez dis lors de votre arrivée, ne sont pas « des matériaux humains pour mieux travailler » mais des « joyaux » que nous devons préserver.
Notre conception des rapports humains nous commande de réclamer que la sécurité démocratique soit assurée dans l’académie.
A chacun de mesurer, sans parti pris, les événements que nous avons vécus au lycée Schœlcher, ce mercredi 2 décembre.
Sur ce, nous nous retirons de cette réunion du C.E.N.
Le Bureau de l’UPEM
Le 3 décembre. 2009