En #Martinique, les démêlés de #Madinina Vedettes, la société de vedettes maritimes bien connue des collectivités territoriales comme le #Conseil Régional et #Conseil Général, continuent. C’est même devenu un feuilleton
Après les auditions, par la police judiciaire, des gérants de la compagnie, de fonctionnaires territoriaux, de membres de cabinet présidentiel, voilà venue l’heure des perquisitions et des gardes à vue.
De l’avis des observateurs avertis, ça va être croustillant parce que ce sont des centaines et des centaines de milliers d’euros qui ont été déversés dans les soutes de la compagnie ces dernières années pour aider la #SATGEM à se maintenir à flots. Au prétexte que la suspension de la desserte dans la baie de Fort-de-France serait catastrophique pour les quelques clients (travailleurs, scolaires, touristes… touristes ? oui, oui, il en reste encore) qui empruntent encore ces services, tous les moyens étaient bons …. comme des subventions versées pour le transport « d’élèves fantômes » selon la formule dénonciatrice du Conseiller général Adenet ou la mise en place par le Conseil général d’une « délégation de service public virtuel » au bénéfice de la même société. Ça c’était de l’ingénierie, ça c’était de la gouvernance.
Et comme si ça ne suffisait pas, peu de temps après la signature de cette fameuse convention de service public virtuel, voilà qu’une structure d’insertion sortie d’on ne sait où, voyait le jour, comme par hasard au moment opportun et se voyait attribuer des dizaines et des dizaines de milliers d’euros pour faire de la « médiation » dans les vedettes. C’est-y pas beau ? De l’ingénierie , de la gouvernance je vous dis !
En tout cas, si l’on en croit le degré d’effervescence judiciaire (auditions, perquisitions, gardes à vue, ….) tout cet argent n’aurait donc pas servi seulement à boucher les trous, les centaines de milliers d’euros de dettes sociales de l’entreprise ?
L’argent aurait-il donc servi à autre chose ?
On va savoir.
