Aujourd’hui le Carnaval de Fort-de-France démarre plus tard et il dure plus longtemps dans la nuit.
Toutes les années précédentes, dès la tombée du jour, les gens fuyaient Fort-de-France, ventre à terre, de peur de se retrouver impliqués dans une mauvaise vib, d’être agressés ou, tout simplement, parce que c’était comme ça.
Là, depuis dimanche, l’ambiance devient encore plus chaude au couché du soleil. L’effervescence grandit. Et la nuit ne fait plus peur. Sé la bagay-la ka vini bon menm.
Faut-il voir là les effets de la politique ultra sécuritaire qui fait que des caméras fliquent toute la ville et que des fouilles au corps, maladroites d’ailleurs puisqu’elles n’empêchent pas les armes à feu d’entrer, semble-t-il, sont effectuées aux entrées de la ville.
La chanson de 2O11 : Wè wè wè (pliziè fwa), Libéré Marny (plizè fwa), Marny bizwen koké.
Avec la variante : Wè wè wè (pliziè fwa), Libéré Marny (plizè fwa), Yo za koké-y asé.
Ce soir : soupe de pied de veau, câpres et bondamanjak saucé dedans.