C’est un véritable #séisme qui secoue actuellement l’ordre des avocats de la #Martinique et les locaux flambants neufs de la nouvelle cour d’appel de Fort-de-France érigée à la place de l’ancien collège Renan.
Depuis l’arrêt du 16 février 2015 qui, en cassant l’arrêt du 20 décembre 2013 rendu par la Cour d’appel de Fort-de-France a créé une onde de choc dont les répliques risquent de se faire sentir jusqu’à la Cour d’appel de Basse-Terre désignée Comme Cour d’appel de renvoi pour statuer sur le recours de Maître #Germany contre l’élection de son plus fidèle ennemi le bâtonnier Raphaël Constant.
Maître Constant avait déjà été sanctionné par la Cour de cassation en mai 2012 dans la procédure-complot initiée par le retraité bâtonnier Michaux, qui visait à détruire la carrière d’un confrère dont ils jalousent le talent sans pouvoir égaler le courage.
Maître Germany soutient dans son recours que le règlement intérieur du barreau est illégal et comment ne pas le suivre puisqu’il permet à un avocat qui dispose de trois procurations de voter ainsi quatre fois. Chaque procuration devant être établie sur papier à entête, ce qui n’est jamais le cas, et n’ayant pas à être justifiée pour des raisons de santé ou professionnelles en violation des principes les plus élémentaires du droit électoral.
Si la Cour d’appel guadeloupéenne suit, alors l’ordre des avocats de Martinique devra rectifier son règlement intérieur et l’élection du bâtonnier sera annulée.
Cette issue possible pose le problème de la validité des actes accomplis par le putatif.
Il faut se souvenir que 15 ans auparavant, Maître Germany avait déjà imposé au barreau de Fort-de-France d’évoluer vers plus de démocratie en obtenant que les avocats votent avec des isoloirs et selon des plages horaires.
Décidément, il fallait remettre de l’ordre dans cet ordre en désordre. C’est fait.