Le gouvernement militaire issu du coup d’état a finalement décidé d’expulser l’ambassadeur de France au Mali. Les propos tenus par le Chef de la Diplomatie Française Le Drian, jeudi dernier, ne sont pas passés. Le Ministre avait indiqué que : « … cette junte illégitime prend des mesures irresponsables… » à propos du départ du contingent danois.
Cet acte, très fort en terme politique, intervient alors que la France, avec plusieurs pays européens au sein de la force Barkhane, tente d’endiguer l’essor des mouvements terroristes que les armées locales n’arrivent pas à contraindre.
Les chefs d’état africains s’inquiètent de la situation et des conséquences des coups d’état tant au Mali qu’au Burkina Faso, comme le Président de Côte d’Ivoire qui demande : « la restauration de l’ordre constitutionnel et l’accompagnement du Burkina dans la lutte contre le terrorisme pour éviter un effondrement total du pays qui constituerait une menace pour la paix et la sécurité de notre région ».
Une chose est sûre, la rue tant à Ouagadougou qu’à Bamako, soutient les coups d’état ce qui inquiète encore plus la CEDEAO (la Communauté Economiques des Etats d’Afrique de l’Ouest).
Photo Jeune Afrique (manifestation sept 2020)