Après avoir prétendu que le curé était mieux armé que l'enseignant pour faire prendre conscience du bien et du mal,Le président Nicolas Sarkozy de Nagy Bosca se lance dans un nouveau truc, écran de fumée, sujet à polémique sûrement pour faire oublier la bourde de la Bruni…trop fort.
Hier il a annoncé, au diner du CRIF, sans concertation préalable, que les enseignants devront faire "porter" par chaque enfant du CM2, le nom et le prénom d'un enfant juif mort en chambre à gaz.
Les réactions commencent à tomber:
-le secrétaire général du Snuipp-FSU (majoritaire chez les enseignants du primaire), Gilles Moindrot, a estiméce jeudi que "confier la mémoire" d'un enfant victime de la Shoah à un élève de CM2 comportait des risques de "troubles psychologiques" et pouvait avoir "un effet contraire à l'objectif recherché".
"Il y a le risque que cet enfant ou bien s'identifie, ou bien qu'il rejette cette identification, ou encore qu'il ait un sentiment de culpabilité ou de responsabilité pour le destin d'un élève duquel il n'est aucunement responsable", a-t-il dit. "La charge émotionnelle peut avoir des conséquences négatives, surtout pour un élève en plein développement",
il a regretté une "annonce faite sans aucune consultation des enseignants psychologues et les pédopsychiatres, alors que c'est un sujet sensible".
– "Je ne crois pas que l'on puisse imposer la mémoire, que l'on puisse la décréter ou légiférer dans ce domaine", a réagi Dominique de Villepin sur Radio Classique.
Selon l'ancien Premier ministre, la charge de la mémoire d'un enfant mort est en outre "quelque chose de très lourd à porter."
-Vraiment ce président est incroyable", s'est exclamé Jean-Luc Mélenchon sur LCI "Un jour il est prédicateur (…) Maintenant le voilà transformé en instituteur. C'est lui qui décide ce qui est bon ou mauvais dans la manière de former les jeunes enfants", s'est insurgé le
Si la proposition présidentielle est mise en oeuvre, "on n'en finira plus". Pourquoi vouloir "à tout prix infliger une cure de mémoire.
Est-ce qu'on va faire pareil sur l'esclavage? La commune de Paris?
Est-ce qu'on ne peut pas laisser la politique et la religion à l'écart de l'école", s'est-il interrogé.
Il faudrait donc que les descendants d'esclaves l'invitent aussi à dîner. Alors Patrick (Karam) toi le plus noir d'entre nous, tu lances l'invitation ?