Les 11 et 18 juin 2017, se tiendront les élections #législatives françaises.
En #Martinique singulièrement, les députés sortants aux pointes supposément les mieux calées dans les starting-blocks, affichent des signes évidents de nervosité à l’approche du coup d’envoi d’une compétition qui s’annonce des plus féroces.
Bien que nul ne peut ignorer que rien ne conduit plus à l’échec qu’un esprit mal préparé, il s’avère que la panique « cacarèllesque » gagne ceux qui ordinairement se montrent les plus confiants.
C’est le cas de Jean-Philippe #Nilor qui découvre à sa grande stupeur des adversaires inattendus en lice, alors qu’il pensait l’affaire pliée après avoir épuisé toutes les manœuvres pour piper les dés dans le sud.
Acheter ou…mettre hors course des candidats historiques tels que, Georges-Emmanuel #Germany et Fred-Michel #Tirault, qui selon lui vendraient père et mère pour un poste, n’aura pas suffi à dégager définitivement tous les couloirs.
Alors, il tente le tout pour le tout, tout en bâclant tout, au risque de se disqualifier avant le coup de feu de départ.
Puisque rien n’échappe à la vigilance accrue de #Bondamanjak, nous avons relevé un florilège d’erreurs commises par le député sortant qui pourraient bien lui être fatales pour ce scrutin et pour son plan de carrière exclusivement politique, car à plusieurs égards, ce candidat ne respecte pas la législation sur les comptes de campagne en vigueur.
1.UTILISATION ILLEGALE DES MOYENS MIS À SA DISPOSITION PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE À DES FINS DE CAMPAGNE.
Une publication émanant de la page Facebook de Daniel Marie-Sainte, dénonce le refus essuyé par Jean-Philippe Nilor suite à une demande de salle qu’il aurait formulée au maire de Sainte-Luce, Nicaise #Monrose en vue d’une réunion de compte rendu de mandat prévue le 29 avril 2017.
Histoire somme toute banale si le nom de Christine #Lérandy, ne figurait pas en tant que collaboratrice parlementaire à contacter, dans le courrier sur papier à en-tête de l’Assemblée nationale, adressé au maire.
L’intéressée serait également présentée, au cours des « comptes rendus de mandat », comme la cheville ouvrière d’un groupe pompeusement appelé « directoire de campagne », selon les témoignages recueillis auprès de personnes qui ont assisté aux réunions du député sortant.
Sa collaboratrice parlementaire serait donc, dans le cadre de la campagne de son employeur et sur son temps de travail, payée par les deniers publics en vue des élections.
Il s’agit là de méthodes proscrites par la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques.
2.PROPAGANDE EN AYANT RECOURS AU BILAN DE SES FONCTIONS DE CONSEILLER AU SEIN DE LA CTM POUR MASQUER LE MANQUE DE CONSISTANCE DE SON BILAN PARLEMENTAIRE
Pour les besoins de sa campagne, Jean-Philippe Nilor appellerait régulièrement ses collègues de la #CTM et ses obligés de l’espace Sud en renfort pour ses réunions de compte rendu de mandat 2012-2017 qui n’en seraient en réalité que de nom, comme le trahit depuis plusieurs mois déjà, la banderole de propagande « Législatives 2017 » accrochée au mur à chacune de ces réunions.
On pourrait volontiers s’interroger sur la pertinence de cette méthode.
Il s’agirait tout simplement
De faire la promotion des actions menées au sein des collectivités et s’attribuer quelques mérites au passage pour faire oublier la maigreur de son bilan.
Ainsi, il ne serait pas rare de voir micro à la main, une Aurélie #Nella, une Marie-Line « Yes we am » #Lesdema, un José #Mirande ou une Francine Carius (finalement -suppléante- débarquée en plongée sous-marine Le PEM), s’improviser commentateurs pour conforter le « plaidoyer pro domo » déroulé par le très peu efficace mais prolixe député sortant.
Les dispositions prévues par la loi n’autorisent pas ces procédés.
3.USAGE DE MOYENS DE PUBLICITÉ NON AUTORISÉS
Comme nous l’annoncions dans notre article « Bilan en trompe l’œil d’un député imposteur », durant le mois de décembre 2016, le numéro 2 du Journal SUD HORIZON tiré à 49 550 exemplaires, financé notamment par des lobbies et des entreprises, a été distribué dans tous les foyers de la circonscription sud de la Martinique.
Nous avons découvert qu’après cette diffusion par voie postale, la distribution s’est poursuivie dans les réunions de compte rendu de mandat du député, ainsi qu’à sa permanence parlementaire ouverte au public malgré la clôture de la session parlementaire depuis la fin du mois de février 2017.
Or, pour être en conformité avec les règles fixées par la Commission Nationale de Comptes de Campagne, toute diffusion de ce type de médias aurait logiquement dû prendre fin au 1er décembre 2016.
Quand on sait que pour une erreur de 300 euros dans son compte de campagne un élu du Lamentin avait été rendu inéligible, peut-on s’attendre au rejet du compte de campagne de Jean-Philippe Nilor ?
Restez dans les tribunes, il va y avoir du sport.
Affaire à suivre…