L’hécatombe continue. Malgré le Pape, le Vatican et Balotelli, l’Italie rentre à la maison. Comme l’Angleterre, l’Espagne, la Russie, comme bientôt le Portugal. L’Europe est découpée.
La FIFA doit s’arracher les cheveux, parce que un Costa Rica – Grèce en 8ème de finale ce n’est pas très sexy… et surtout ça veut dire qu’inéluctablement il y aura une de ces deux équipes en quart pour la première fois de son histoire. Déjà être en 8ème est un immense bonheur pour les populations et une horreur financière, un accident industriel, une catastrophe pour les multinationales monstrueuses qui tiennent le foot.
#Cote d’Ivoire – #Grèce ?
On y a cru. On a cru jusqu’au bout que Sabri Lamouchi allait y arriver. Que la magie #Drogba allait préserver le résultat nul et la qualification, historique, pour la Côte d’Ivoire en 8ème. Un match à sens unique, trois poteaux pour les grecs et la baraka pour les Ivoiriens finalement battus à la toute dernière seconde. Dur. Encore une fois, le manque de réalisme des équipes africaines a fait son œuvre. Dommage.
– Quel manque de réalisme ésa (est-ce là) ? Trois poteaux ! Les gri-gris ont travaillé mon gars. A donf. Mais soit les dieux de l’Olympe étaient plus forts soit les dieux africains ils ont lâché avant l’heure. Et puis, souviens-toi l’ami, la Grèce a gagné un championnat d’Europe, une fois. La Grèce. Ils ont de bons mentors !
– Quels mentors ? C’est sur le terrain que ça se joue. Tactique, physique, technique…. Après chacun peut croire que qu’il veut. Sinon, l’Italie n’aurait pas été éliminée ! Avec le nombre de curés et de bonnes sœurs dans le pays, le nombre de messes dites tous les jours.
– T’as raison amigo. #Lamouchi aurait simplement dû laisser #Gervinho sur le terrain. Chien-boul comme il est, il aurait gardé le ballon vers le rond central et ce soir la lagune prenait feu à Abidjan. Oui mussieu.
#Italie – #Uruguay ?
Où est donc passée l’Italie ? Celle du catenaccio. Celle qui tenait un résultat par tous les moyens. Celle qui après avoir gagné deux Coupes du monde en 1934 et 1938, à l’époque du fascisme, avait réussi à en gagner deux autres en 1982 et en 2006. Celle qui était partie au Mondial pour égaler les 5 coupes du monde du Brésil. L’Italie de #Prandelli, celle des gagne-petits, a tout perdu.
En face, loin des arabesques virtuoses, souvenez-vous du divin Enzo #Francescoli, les rois du boul-douvan sont en 8ème. Faut dire que l’Uruguay de #Suarez avait les crocs.
– Il faut sortir ce gars là du football. Trois fois qu’il mord un adversaire sur un terrain de foot. Que la FIFA le sorte du football avec obligation de se soigner. C’est un malade. Il est très fort. C’est un buteur mais, l’ami, c’est un malade.
– Oh oui. Je pensais que tu allais me dire que c’est normal que l’Uruguay gagne puisque son nom c’est « la Céleste » ou que la #FIFA a un plan secret anti-Europe pour faire chier #Platini.
– Mais exactement l’ami. C’est ça même. #Blatter, il veut pourrir Platoche. Le mettre minable. Regarde, Pepe, le portugais, il se fait mettre dehors pour avoir crié à l’oreille d’un adversaire. Même si dans le mouvement il le touche de la tête ce n’est pas son objectif. Rouge direct. L’autre, le latino, il saute sur l’italien pour lui mettre un coup de boule, au passage lui planter les crocs et ni l’arbitre, ni son assistant n’ont rien vu ?
– Tu t’énerves…
– … L’ami, demain c’est les bleus qui jouent la première place. Allons invoquer quelques orixas. Xango et surtout Exù. Lui il connait comment il faut pour ouvrir la porte de la finale. França na final. Axé França.
– … (in petto), et voilà qu’il veut parler brésilien !
Harry Herr Gol