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Chaben n’en pouvait plus. Pendant les 5 années à la Collectivité Territoriale de Martinique, il a exaspéré toute l’équipe du Gran Sanblé cherchant à tout prix à être sur la photo, omniprésent, il a essayé de combler cette soif intarissable de reconnaissance par une obsessionnelle manifestation de son ego au quotidien auprès de tous et de chacun.
Chaben n’en pouvait plus. Il a eu la tentation de l’évincer mais son humanité l’a retenue car Loulou avait eu l’intelligence de se confier à lui sur son état professionnel et financier indigeant.
Marie-Jeanne a eu pitié mais pendant la campagne il a regretté ce geste de compassion car tant l’autre en faisait des tonnes et des tonnes au détriment du Gran Sanblé.
Chaben n’en pouvait plus et il se demandait comment faire pour qu’il dégage de lui-même. Les partenaires du Gran Sanblé lui signifiaient fermement que c’était impossible de travailler avec lui dans le groupe.
Et puis est venu la délivrance !
Loulou a devancé le désir de tout le Gran Sanblé, il a plié bagages et s’est mis au service de Boskaf 1er.
Soulagée, toute l’équipe s’est réunie chez Alfred pour fêter l’évènement en se demandant hilare, combien de temps il faudrait à Letchimy pour réaliser que ce qu’il croyait être un souci pour le Gran Sanblé allait devenir une vraie « emmerdation » pour lui.
C’est au cours du voyage à Paris, début septembre que l’équipe resserré de Letchimy prit la mesure de la folie narcissique de Loulou le bout en train.
Sans qu’un mot d’ordre ne fut donné, personne lui adressait alors la parole puis systématiquement mis en bout de table. Il ne fut invité à aucun repas de groupe et c’est seul qu’il prenait le métro piteusement, rageusement tel un petit garçon mis en quarantaine.
Depuis que le Procureur de la République de Paris a rendu son réquisitoire demandant un non-lieu, Loulou le bout en train a cru qu’il pouvait se refaire une santé. Il forma une équipe et quelle équipe pour donner l’illusion qu’il était aux manettes.
Par charité chrétienne je ne dévoilerais pas l’insufisance chronique de sa pitoyable présence dans la procédure pénale ni l’incroyable accoquination avec les descendants de propriétaires d’esclaves dans cette affaire.
Loulou arrête l’imposture, Bondamanjak sera amené à tout révéler avant Noël si tu bouges une oreille.
Comme disait Chaben : « À bon entendeur salut ».