Victorin LUREL, responsable du pôle outre-mer de la campagne de François HOLLANDE, fait part de son très grand étonnement suite aux déclarations de Marie-Luce PENCHARD imputant à François HOLLANDE la responsabilité de la progression de l’extrême droite outre-mer.
Comme à son habitude, Marie-Luce PENCHARD, par des explications fumeuses, cherche à se dédouaner de la sanction sans précédent que les électeurs des outre-mers ont infligée à Nicolas SARKOZY. Dans un formidable exercice de déni, Marie-Luce PENCHARD refuse de voir l’immense espoir que les ultramarins ont placé dès le premier tour dans le projet de François HOLLANDE, qui a dépassé les 50 % en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion et qui est arrivé très largement en tête en Guyane, à Saint-Pierre et Miquelon et même à Wallis et Futuna.
« Il faut un culot monstre pour accuser François HOLLANDE d’avoir favorisé la montée du Front National après cinq années de présidence SAZRKOZY », affirme Victorin LUREL.
Outre-mer, c’est précisément le bilan de Marie-Luce PENCHARD, le pire qu’un ministre de l’Outre-mer ait osé présenter sous la Ve République, mais aussi l’alliance idéologique que Nicolas SARKOZY a conclue avec l’extrême droite depuis des années, qui ont contribué à ces transferts de voix de la droite vers le Front National, certains électeurs préférant évidemment l’original à la copie.
Marie-Luce PENCHARD, très fraîchement sensibilisée à la problématique du vote FN, devrait donc sans tarder condamner les propos de Nicolas SARKOZY tenus ce mardi, par lesquels il reconnaît le Front National compatible avec les valeurs de la République, alors que même Claude GUEANT, ministre de tutelle de Marie-Luce PENCHARD, pas plus tard que le 26 février dernier sur Radio J, estimait que le Front National n’était pas un parti républicain.
Les ultramarins qui connaissent les souffrances du racisme, qui savent ce qu’est la stigmatisation et les discriminations, ne manqueront pas de sanctionner une nouvelle fois lourdement ces dérives, en amplifiant les résultats du premier tour, pour permettre la victoire de François HOLLANDE et le changement.