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Marijosé Alie : du « Caressé-mwen » au « Fer » …

Marijosé Alie qui n’a jamais affiché son vrai nom, mais celui de ses deux maris, hier Alie, aujourd’hui Monthieux,( … comme féministe libérée , il y a mieux !…) nous oblige à nous poser la question de sa légitimité sur un sujet aussi sulfureux que celui des relations post-esclavagistes entre descendants d’esclavagisés et esclavagistes . Elle-même qui s’appelle en fait Cidalise-Montaise, du nom de son « père » Architecte à la retraite, ancien président de l’Ordre des architectes.

Parce que nous sommes sympa nous l’appellerons Marijosée Cidalise-Montaise Alie Monthieux réglant en partie, au moins sur le papier, son problème d’identité, quoiqu’elle semble plus vouloir porter une paternité Hayot , plus à considérer José comme son frère plutôt que Marc, un peu trop « bronzé ».
Mais cette septuagénaire active n’a pas perdu son côté « debwouya pa péché » – ça peut rapporter gros de brasser du vent –
En effet, on constate qu’elle s’est engagée à 72 ans – dans un périple sans queue ni tête, à travers la Martinique, sous couvert d’une fondation FER, dont l’objectif serait « aide au développement du travail de mémoire œuvrant à la réduction des multiples divisions et ruptures existantes en Guadeloupe, Guyane, Martinique et en Réunion, générées par l’esclavage colonial ».
Même si les initiales de la fondation n’ont pas été choisies par hasard -on a le droit de se le demander – , le mot FER ne nous fait pas seulement penser aux chiens …quoique …! quel est le but de cet acronyme qui sonne comme une chaîne sur un dos ? dans l’espoir « mal fini » de nous « ferrer » davantage, nous rappelant que les « fers » étaient encore menaçant vis à vis de tous nègres voulant marronner? Cette poésie ne nous touche pas. Et nous ne ferons pas de jeu de mot salace sur cette chanteuse langoureuse d’un « Caressé mwen », qui passe tardivement au « FER ».

Marijosé , si un tendre ami vivait encore , il t’appellerait , non sans naïveté : la négresse de maison, l’esclave domestique. Bref ! on n’est pas encore sortie de l’habitation.

Nous avons poussé notre curiosité à savoir ce que cette fondation drainait et surtout , connaissant le personnage , quel en était l’intérêt .
Bien sûr à part le fait qu’elle ait à sa tête le plus gwo mordant béké Bernard Hayot, ou encore Eric de Lucy, nous nous sommes demandé comment elle pouvait prétendre à « une réconciliation  » entre bourreaux et esclavagisés, entre profiteurs et abusés…

FER : un fondation bouche trou où l’on retrouve pêle-mêle affamés, couillonneurs , et badjoleurs … Foutaise, Enfumage et Racolage.

Alors, hormis le fait que les personnages qui composent cette fondation peuvent soutenir des projets, comme des films (suivez mon regard , la fille de Marijosé épouse Monthieux , est passionnée de cinéma et travaille sur des clips), mais , et cela peut aider, sont aussi des investisseurs dans l’économie martiniquaise ou guadeloupéeenne.
Si l’on veut parler sincèrement de « réconciliation », cela veut dire que nous sommes « fâchés » l’un contre l’autre. Un « Caressé-mwen » ne sera pas suffisant pour cette « réconciliation » séculaire.
Nous…nous parlons de « réparation », de gestes forts et significatifs . Notamment pour un groupe de descendants des plus extrêmes esclavagistes qui aujourd’hui encore se nourrissent du sang de la bête. La Martinique était reconnue pour avoir les plus féroces propriétaires d’esclaves – d’où la rédaction ici même du Code Noir –
Nous ne sommes pas dupes. Et les visites des habitations commentées le plus souvent lors de journées portes ouvertes, sont on ne peut plus étranges. Sur ces terres, ses anciennes habitations, encore imbibées du sang de nos ancêtres , enrichies de leurs labeurs , engraissées d’un dédommagement immonde lors de l’abolition de l’esclavage : pas un nom d’esclave, pas un hommage à leur travail, pas une plaque commémorant ces siècles de délire sauvage au nom du gain, au détriment de tout humanisme . C’est ce que nous attendons … entre autres. De même que sur les terres que vous avez empoisonnées, toujours avides de richesses , encore et encore, nous attendons que vous y mettiez un panneau explication qui dénonce votre incurie

Nous n’en avons que faire de vos complots qui consistent à manipuler l’opinion, à continuer à vivre comme si de rien n’était. Non. La date qui vous est si chère, celle du 23 mai 1848 que vous avez retenue au lieu de celle du 22 mai, est celle de « l’oubli » invoquée par le gouverneur Rostolan. Cette date n’effacera pas notre 22 Mé traditionnel qui symbolise la lutte des esclaves à travers toute la Martinique , de Sainte-Anne au Prêcheur .

Alors, NON Marijosée Cidalise-Montaise Alie Monthieux , NON et NON , nous ne marcherons pas dans vos stupides conférences à travers une Martinique blessée , meurtrie, malade, et qui connait la misère .

Demandez d’abord à votre cliques de financeurs ou de clowns , de faire ce qu’ils doivent faire: REPARER !

Parce que je suis généreux je vous donne quelques pistes :

Et nous appelons nos élus à travailler sur un prix fixe de l’eau en bouteille car nous n’avons pas à nourrir l’incurie, ni engraisser encore davantage aucun de ces distributeurs de grande surface.