Nous sommes en Martinique. Pays extraordinaire nourri au biberon de paradoxes. Ce vendredi 15 août 2008, jour férié. Il n'y a qu'une pharmacie ouverte. Une. Celle de l'aéroport Aimé Césaire qui ferme à… 22h. Plus de pharmacie de garde dans ce charmant département français. On a envie de plagier Roger de Jaham à toutes les sauces pour trouver le responsable de cette imbécilité galopante, "Monsieur le président donnez nous un préfet", "Monsieur le préfet donnez nous un pharmacien ", "Monsieur le pharmacien donnez nous des médicaments". Bref, voilà un gap sanitaire, une énième aberration tolérée par l'état depuis la fameuse grève des banques longue de trois mois entre décembre 1994 et mars 1995. La raison on la connaît. Le fameux bras de fer entre le gouvernement et les pharmaciens locaux ne gênent qu'une personne…le consommateur. En attendant que la connerie humaine s'apaise, elle pèse. Bon Week-End. Et croisons les doigts.
