A Ghaza-ville, après avoir regroupé 110 civils dans une maison dans le quartier de Zeïtoun, l’armée
israélienne l’a bombardée faisant 30 morts et des dizaines de blessés.
Tandis que le monde
entier s’indigne des massacres perpétrés à Gaza par leur armée, les dirigeants israéliens
ont décidé de défier la communauté internationale en passant outre la
résolution 1860 du Conseil de sécurité de l’ONU qui appelle à un cessez-le-feu
immédiat.
Adoptée par 14 des 15
membres du Conseil de sécurité (les Etats-Unis se sont abstenus), cette résolution
"appelle à un cessez-le-feu
immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces
israéliennes de Gaza".
Sur place, la situation
est dramatique. Même les ambulances du Croissant-Rouge et de la Croix-Rouge ou de l’ONU (UNRWA) sont pris
pour cible et subissent les tirs des militaires israéliens.
De son coté, le Haut
commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, Navi Pillay, a dénoncé de "très
graves violations de droits de l’homme" dans la bande de Gaza et
demandé une enquête indépendante sur les violences commises depuis le début de
l’offensive israélienne.
Selon l’armée
israélienne, 3 civils et 10 soldats israéliens ont été tués et 154 blessés
depuis le 27 décembre.
En face, il y a déjà plus
de 800 morts, civils pour la plupart (femmes, enfants, vieillards), plus de
3300 blessés, un pays détruit sous les bombardements et la barbarie continue.