Souvent certains osent penser qu'en Martinique les gens sont cons. Ca peut être vrai mais des cons on en trouve dans tous les angles de la planète Terre qui, elle, est ronde.
On réclamait à Maurice Laouchez…11 millions d'euros. Une somme qui peut faire pisser même un homme privé de turgescence, une somme qui peut même donner envie de fini épi lavi-a. Bref.
L'ancien directeur du Crédit Agricole Martinique n'a pas fait ce choix. 10 ans de procédure et une grève de la faim de près d'un mois plus tard, en buvant du jus de canne, du jus de goyave et de l'eau, le sieur est arrivé à ses fins. Réduire cette somme folle à un montant banal : 930 000 euros.
C'est un peu comme quand on joue au Monopoly et qu'on tombe sur la carte "Erreur de la banque en votre faveur". Sacré erreur va. En sus, le paiement est étalé sur trois ans, soit 310 000 euros par an. C'est le casse du siècle. Dans les murs de la banque verte, ils sont sûrement tous verts. Mais, ML a dû se servir de ses dernières billes, les dernières billes qu'on utilise comme une arme fatale, ces billes qu'on utilise quand on se dit zafè tjou loulout. Zafè tjou mèl ki pran plon.
Ces billes qui doivent être des "bolof" pour entrer dans le triangle fatal façon pété moun bel…Bref. Une seule chose est sûre, même si la vérité restera au fond de la sombre marmite du système bancaire, Maurice, (s'il le permet) pourra toujours relire, "le vieil homme et la mer", sourire en masquant son fou rire intérieur et intime. Car c'est lui le vainqueur de ce "jeu" de société qui, aujourd'hui, lui permet à la fois, d'admirer de son jardin le… rocher et de poser son pion en toute quiétude notamment sur la rue de la Paix.