Bondamanjak

MEDIA EN MARTINIQUE : PEUT-ON TOUT DIRE ?

En période de crise, c’est bien connu, il vaut mieux fermer sa gueule…à bondamanjak, même en mariage blanc, on ne risque pas d’épouser ce principe…En Martinique, un peu comme si on était en crise permanente, sur plusieurs sujets, on note qu’il n’est pas bien de révéler la vérité.

Soit « on »,  pronom indéfini qui a bon dos, vous fait comprendre gentiment qu’il vaut mieux faire dans le « pa dig » et dans le « ce n’est pas grave ». La liberté de la presse et la démocratie se retrouvent ainsi dans une nuit sans nom. Vivement que ça change. Exemple concret qu’on crée :

Le jeudi 16 août 2007, on écrit l’article qui suit…

 

UN CAS DE DENGUE HEMORRAGIQUE EN MARTINIQUE ?

16-08-2007
Un décès en relation avec la dengue a été constaté très récemment dans le pays.

Il semblerait qu'il s'agisse d'un(e) vacancier(e), pas d'informations sur l'âge et le lieu de résidence.
Le diagnostic de dengue hémorragique n'est pas encore posé, les résultats d'analyse sont attendus.
Ne pas confondre une dengue hémorragique (c.a.d liée à un virus identifié comme tel) d'une dengue qui a entraîné une hémorragie.
Les causes d'hémorragie quand on a une dengue banale sont multiples : prédisposition (hépatite par exemple), prise de médicaments anti-inflammatoires, …). Il faut donc identifier le virus.
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L’arrivée de l’ouragan Dean, ce jour,  anesthésie cette information importante. Mais il faut dire que ça arrange tout le monde. Les autorités locales sont dans le smog et dans un flou exquis et rassurant.
7 jours plus tard, soit le 23 août 2007, RFO Radio Martinique récupère notre interrogation et arrive à arracher quelques informations à la DSDS. On parle alors sans trop de détails de deux morts un homme et une jeune femme. Mais les journalistes ont dû user du forceps dans un univers où on voulait jeter le bébé avec l’eau du « hein bin dit donc »

Autre cas…

  POURQUOI LA MARTINIQUE N'A PAS PU FAIRE SON COMING YAOURT?       

03-04-2007

Image Exemple. Le 22 mars dernier, nous avions révélé  une étonnante affaire concernant la collecte du lait en Martinique. Certains confrères (un mot qui brille par sa dimension syllabique) sympathiques ont jugé bon de nous faire porter le gilet de vecteur de rumeur. Pourtant, ce dérapage lacté ne sort pas de notre imagination demi-écrémée. Aussi, on pose un certain nombre de questions qui flirtent étroitement avec des pistes empreintes de vérité…

Quand donc la COOPROLAM a-t-elle acheté le densimètre ( instrument servant à mesurer la densité  absolue et relative des liquides) actuellement utilisé  ?

Pourquoi,  suite à des investigations des agents de la Direction des Services Vétérinaire de la Martinique (DSV), est-il question de fermer les exploitations de deux éleveurs ?

On a d'autres questions qui se bousculent au portillon mais, pour l'instant, on respecte le processus légal  de fermentation. Et comme on dit en créole : "Man fè an yawout, es ou lé bokal-la ? ".
Pourtant nos informateurs sont au cœur du trouble..
 A suivre.

Dernier cas en date, la production d’eau chez Chanflor…

MARTINIQUE : CHANFLOR…LA RUPTURE      

22-08-2007
Selon des sources intarissables, suite au passage de l'ouragan Dean, l'entreprise Chanflor l'un des principaux producteurs d'eau de source en Martinique, serait en rupture de stock. Une situation pas évidente puisqu'il faut respecter 5 jours d'analyse entre la mise en bouteille et la mise en vente. Hier soir (mardi 21 août 2007) il restait 160 palettes de stock qui devaient être livrées ce mercredi 22 août. Sachant qu'actuellement Chanflor ne peut produire que 50 palettes/jour, on peut facilement comprendre la situation… A suivre.
Le lendemain, France-Antilles, le seul quotidien version papier de la Martinique…qui n’a sûrement pas apprécier qu’à bondamanjak on insiste lourdement sur leur déjà historique bourde du jeudi 16 août 2007 « Dean devrait passer au nord de la Martinique » tente tel un sumotori vengeur de nous pousser hors de l’aire de jeu…en titrant à la une « Pas de rupture des eaux en bouteille ». Seul hic, dans l’information BMJ peut aller encore plus loin. Aussi, nous allons révéler que l’entreprise Chanflor avait dénoncer il ya quelques temps le contrat qu’elle avait avec une société qui s’occupait de la maintenance de son groupe électrogène. Donc on comprend mieux les problèmes de productions qu’elle a pu rencontrer avec un réseau électrique hs. Et nous rappelons que entre la mise en bouteille de l’eau et la mise en vente il faut 5 jours d’analyse. Aussi pas besoin, d’être un sot, pas besoin  d’être né sous le signe du verseau pour voir qu’à un moment donner la chaîne va être rompue.