Alfred Marie-Jeanne, le président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de #Martinique sait tout.
Son problème c’est de savoir à quel moment il va délivrer la vérité.
Lors de la plénière du mois de novembre 2018, la pathétique prestation, la perversité et le manque de stratégie politique de Jean-Philippe Nilor lui ont permis de libérer publiquement la parole.
Ces « secrets » omis qui permettent au romanticus pépéhèmus qui ne vanus cocus de passer pour un petit saint qui prend le sein.
Aussi, ce 30 novembre 2018, c’est la dernière réunion mensuelle du MIM. Et ça lui donne un caractère historique.
Le dossier de Nilor est dehors. On apprend, comment il est devenu attaché parlementaire. On apprend que le local qui lui sert de permanence … à Sainte-Luce est payé par Alfred Marie-Jeanne.
On apprend qu’il n’a jamais payé de cotisation en tant que membre du parti. On apprend que le MIM lui a versé plus de 70 000 € pour financer ses différentes campagnes électorales. Une somme qu’il n’a jamais tenté de rembourser pour renflouer les caisses d’un parti qui a fait de lui un élu. Lui qui végétait dans les rues de Sainte-Luce comme la rappeler le leader indépendantiste.
Dans la salle du quartier derrière bois au Lamentin… On a pu entendre des militants assurer qu’ils ne voteront plus pour lui. Alfred Marie-Jeanne a été beaucoup plus loin que d’habitude. Il a utilisé le mot trahison. Le mot traître. Deux mots en T à ne point douter.
Daniel Marie-Sainte, lui, la cheville ouvrière du parti disait en 2017 que Nilor et Nella étaient l’avenir du MIM. Ce discours est aujourd’hui dépassé. C’est du passé. Que s’est-il passé ? Le secrétaire général est devenu lucide. L’important est désormais la pérénnisation du parti. Nilor n’est pas un champion. C’est un pian.
Et le MIM survivra au départ de l’ex dauphin. Et comme dit Chaben… Pati…pa viré.