Cindy Laupen-Chassay est originaire de la Guadeloupe, elle vit à Paris où elle enseigne. Militante UMP…elle refuse de se taire devant les actuelles errances de son parti…
Par Cindy Laupen-Chassay
Ce mardi matin, François Fillon a réuni près de 120 membres du Sénat et de l’Assemblée autour de lui pour créer un nouveau groupe parlementaire : le « Rassemblement UMP ». Faut-il désormais un nouveau vote à ces élus proches de la scission ? Cindy Laupen-Chassay, militante, dénonce le « putsch » de Jean-François Copé qui a paralysé le parti auquel elle est attachée.
La campagne interne de l’UMP pour désigner le nouveau président était une belle occasion pour les militants de vivre un processus démocratique fédérant autour d’un projet commun : la mise en ordre de bataille de l’UMP pour les prochaines élections. Force est de constater que le dimanche 18 novembre, après une journée de vote difficile pour les militants en raison de l’organisation déplorable de ce scrutin, les résultats se sont révélés très serrés entre les deux candidats : Jean-François Copé et François Fillon.
Le mépris envers les militants
Coup de théâtre ce même jour, où Jean-François Copé, dans une sorte d’attitude inhérente à un putsch, a décidé, sans attendre l’avis de la Commission de contrôle des opérations électorales (COCOE), qu’il était le grand vainqueur de cette soirée électorale. Un putsch qui a entraîné une véritable paralysie du mouvement auquel j’appartiens.
Comme d’autres, j’ai été surprise et indignée par un tel manque de considération du vote des militants.
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