Communiqué de la présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane. Une campagne de désinformation massive est organisée de l’extérieur de l’université pour venir au secours des deux enseignants qui ont été suspendus le 26 mai 2014.
Ci-dessous quelques rappels :
1. La procédure administrative a abouti à la suspension provisoire de deux professeurs. Les discours visant à discréditer ces mesures, préconisées par des experts, révèlent bien le jeu des connivences.
2.Ces connivences se traduisent aussi dans les discours très récents qui ont pu être tenus et diffusés sur la présidente de l’université. Qu’il s’agisse de mails insultants et diffamatoires ou d’articles injurieux, tout est fait pour jeter le discrédit sur sa fonction ou sa personne.
3.Il ne saurait y avoir d’amalgame en matière de responsabilités, au plan administratif. C’est le chef de projet (en l’occurrence ici, le directeur du CEREGMIA) qui conçoit le projet européen et porte la responsabilité de son suivi et de son exécution.
4.S’il y a bien une chaîne de responsabilités, celle-ci commence donc avec le chef de projet. Les autres chefs de projets s’arrangent pour ne pas mettre l’établissement en difficulté.
5.Le seul laboratoire mis en cause dans tous les rapports, parmi les nombreux laboratoires maniant des fonds européens, est le CEREGMIA.
6.La seule communication du Procureur auprès de la Cour des Comptes au Procureur de la République concerne le CEREGMIA.
7.Les bénéficiaires sont les principaux responsables : qui est l’instigateur d’un tel circuit? Qui a profité matériellement et au premier chef de ce circuit de détournements des dépenses ? A qui ont profité les marchés passés de façon non réglementaire ?
8.On ne peut pas à la fois accuser de laxisme les anciens ordonnateurs pour dégager la responsabilité des personnes mises en cause et incriminer l’actuel ordonnateur de l’université qui fait simplement son travail de vigilance.
9.La présidente n’a jamais été membre élu d’aucun conseil de l’université, hormis le présent conseil d’administration.
10.Au plan judiciaire, trois avocats ont désormais le soin de défendre les intérêts de l’Université dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour détournement de fonds et escroquerie en bande organisée.
Corinne MENCE-CASTER, Présidente de l’UAG