Tenons à dénoncer une telle décision, particulièrement pénalisante pour les départements d’outre mer, confrontés à une crise économique et sociale d’une gravité exceptionnelle (se traduisant, par exemple, en Martinique, par un taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans dépassant les 61 %) ;
Insistons tout particulièrement sur le fait que, dans un tel contexte, on ne peut se passer d’un important volet de contrats aidés, nécessaires à la satisfaction de besoins réels de la population et au maintien de la cohésion sociale ;
Demandons que, par dérogation, pour la Martinique et pour les D.O.M. en général :
– La part du financement de l’Etat aux contrats aidés soit maintenue à 105% pour les Ateliers Chantiers D’Insertion (ACI) et remontée à 95 % pour toutes les autres structures associatives;
– Les contrats arrivant à terme au deuxième semestre 2010 soient prolongés au premier semestre 2011 ;
– Les nouveaux contrats soient prescrits dès le 01 janvier 2011
– Le volume de contrats aidés (notamment de C.A.E.) prévu en 2010 soit maintenu en 2011 ;