Yves Jégo explique dans une interview au Parisien qu'il ne "veut pas être un facteur de division" et que "ce qui doit primer, c'est l'intérêt des Franciliens qui souffrent de la gestion socialiste". "Par ce geste fort, je veux démontrer que chez nous, l'intérêt général prime sur les intérêts particuliers, que l'UMP n'est pas le PS", affirme-t-il. Le maire de Montereau (Seine-et-Marne) précise avoir pris sa décision ce week-end à Royan, après l'appel à l'unité lancé par les dirigeants de l'UMP et le Premier ministre, lors du "Campus" des "Jeunes populaires".
YJ qui avait annoncé sa candidature il y a un an, décrit une "pré-campagne extrêmement violente" au sein de l'UMP et se dit "surpris par certaines méthodes", visant Roger Karoutchi.
Un incident aurait également opposé à Royan Roger Karoutchi à un collaborateur de Yves Jégo. Les trois ministres candidats avaient été convoqués vendredi matin à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. Le président de la République leur avait demandé "que cette primaire, dont on ne connaît pas encore les modalités, ne se joue pas dans la guerre des petites phrases, des coups bas et des attaques personnelles", affirme Yves Jégo.
réfute avoir jeté l'éponge de peur d'être battu lors du vote des militants. "Je pense que nous avons tous la même légitimité, ce qui rendait cette primaire plus compliquée que s'il y avait un fort et un faible", déclare-t-il. Il refuse de dire qui il soutiendra lors de la primaire, qui se réduit pour le moment à un duel entre Roger Karoutchi et Valérie Pécresse.
Secrétaire d'Etat à l'outre-mer "engagé à 100%", bientôt "à 150%", Yves Jégo "reste à la disposition des militants de la fédération de Seine-et-Marne comme de tous les Franciliens". Il abordera très prochainement 10 grands thèmes concernant la région dans un livre participatif publié sur Internet. Il propose notamment la création de péages urbains pour financer la modernisation des transports en commun, une carte orange à 30 euros pour tous, un TGV régional pour relier des villes de la grande banlieue, la valorisation de la Seine et l'insertion de 30 000 chômeurs en 5 ans.