Nadine Renard, jeune samaritaine de 42 ans, ingénieure en agro alimentaire, est actuellement au cœur d’une tourmente politique qui occupe tous les esprits en #Martinique mais surtout à Sainte-Marie…la commune où le maire Bruno-Nestor Azérot fait durer le suspense…
Par Nadine Renard.
Ces derniers jours, Sainte-Marie en particulier, et la Martinique en général, a assisté bien malgré elle, à une déferlante médiatique, exclusivement alimentée, où j’ai été nommément mise en cause.
Mais comme si cela ne suffisait pas, des rumeurs de toutes sortes ont été distillées et véhiculées, quant à ma prétendue appartenance à une tendance politique ou d’autres rumeurs fallacieuses plus insidieuses portant atteinte à mon honneur.
Tout ceci est faux et ne vise qu’à jeter le discrédit sur ma candidature.
Face à ces nombreuses agitations, accusations et diffamations, bien qu’ayant choisi dans un premier temps de n’y porter aucune attention, je me sens désormais contrainte de rétablir la vérité des faits.
Toutefois, je sais d’ores et déjà que les Samaritains n’ont accordé que peu de crédit aux allégations de ces derniers jours.
J’ai néanmoins le devoir de rétablir la vérité et de dissiper les rumeurs en vous apportant quelques précisions.
Adjointe au maire de Sainte-Marie, en 2009, je me suis désolidarisée de l’équipe municipale à laquelle j’appartenais, en démissionnant sans heurts, de mes fonctions parce que je considérais que la politique menée, les modes de gouvernance et les valeurs véhiculées étaient en contradiction avec mes convictions et les engagements pris auprès de la population.
Depuis 6 ans, je me suis donc retirée de la vie politique active, tout en restant une observatrice attentive et je ne suis jamais intervenue dans aucune campagne électorale que ce soit, je n’ai d’ailleurs été l’alliée de quiconque lors des dernières élections et cela les samaritains le savent pour avoir souvent souhaité mon retour.
Si je suis aujourd’hui candidate sur la liste du Gran Sanblé, c’est parce que j’ai été sollicitée pour rejoindre cette équipe, et après mûre réflexion, bien que n’étant encartée dans aucun parti politique, j’ai décidé d’accepter cette proposition, convaincue qu’il est important que des jeunes, des femmes, des membres de la société civile s’engagent pour apporter en toute modestie leur contribution à un changement significatif dans notre pays.
Je tiens à préciser qu’il ne faut pas se tromper d’élection, nous sommes à l’heure d’une échéance majeure pour l’avenir de notre pays, il ne s’agit donc pas d’amener le débat sur le terrain d’une élection municipale. Nous sommes dans le cadre d’une élection pour la Collectivité Territoriale de #Martinique, iI s’agit donc d’être responsable .
Nul besoin de statistiques pour constater que la Martinique va mal, il suffit de regarder autour de soi, l’importance du chômage, la situation de précarité grandissante, la violence, l’insécurité, la situation de plus en plus difficile de nos entreprises, on se rend bien compte qu’il y a un malaise.
Nous sommes certes dans un monde en crise, mais nous ne pouvons nous contenter de faire ce constat, il faut agir. Et pour cela il nous appartient de faire le bon choix de nos représentants à la #CTM. Il s’agira dans le cadre de cette institution de mener une réflexion stratégique, de définir des orientations innovantes, et d’agir à l’échelle d’un territoire pour construire aujourd’hui une Martinique plus forte, plus florissante et porteuse d’espoir pour les générations futures.
Je crois qu’il est important que nous prenions conscience qu’il appartient aux Martiniquais d’œuvrer à définir un avenir plus prometteur pour notre pays et qu’il n’est pas trop tard pour mettre en place les conditions de ce changement. Je suis convaincue qu’il ne sera possible que par l’engagement du plus grand nombre à tous les niveaux. Chacun a un rôle à jouer et le rôle de chacun est important, que soit dans la famille, dans le milieu professionnel, éducatif ou associatif…
En tant que membre de la société civile, je n’ai pas d’étiquette politique, en revanche, je porte viscéralement des valeurs, et je veux entretenir l’utopie que le respect, la droiture, la tolérance, et l’éthique soient des valeurs qui ont encore leur place dans ce monde et en politique.
C’est l’exemple que m’a donné mon père, Guy Renard ancien Conseiller Général qui s’est battu pour ce pays pendant plus de 20 ans d’engagement politique. Aujourd’hui où que j’aille, chacun est unanime de quelque bord politique que ce soit, sur le fait qu’il a fait partie des hommes ayant une grande verticalité dans ce pays et cela j’en suis fière.
Cela n’empêche qu’aujourd’hui bien qu’il se soit retiré de la vie politique, certains (peu nombreux heureusement) cherchent à le salir en diffusant des mensonges sur un pseudo engagement dans une campagne municipale à laquelle il n’a nullement participé, tout ceci pour alimenter des rumeurs fallacieuses.
Je veux croire qu’il est encore possible d’avoir des hommes et des femmes porteurs de valeur et respectueux de la démocratie, qui s’engagent pour présider à l’avenir de ce pays. Il nous appartient à nous, la jeune génération d’être porteurs de cette espérance.
Et c’est la raison pour laquelle je me suis engagée sur la liste du Gran Sanblé, pour travailler pour la Martinique et pour le Nord, auprès d’Alfred Marie-Jeanne et Claude Lise, justement parce qu’ils incarnent encore selon moi, ces valeurs et sont également porteurs d’un projet réaliste « Pour faire réussir la Martinique ».
Chaque Samaritaine, chaque Samaritain, chaque Martiniquaise, chaque Martiniquais sera appelé librement et en conscience le 06 Décembre 2015 à faire un choix décisif pour l’avenir de ce pays.
Nul ne peut prétendre détenir les voix de quiconque, nous sommes dans un pays libre où le respect de la démocratie doit encore avoir tout son sens.
Nadine Renard