Les élus et les syndicalistes n’ont pas le droit de jouer avec la peur des Martiniquais. Dire que l’hôpital public en Martinique disparaîtra c’est FAUX, HONTEUX ET MALHONNÊTE !
La France est le troisième pays au monde en matière de dépenses de santé en y consacrant chaque année près de 12% de son PIB. Cet investissement et la qualité de nos professionnels de santé nous permettent d’être bien soigné et de bénéficier de l’un des meilleurs systèmes de santé au monde. La France ne laissera pas disparaitre l’hôpital public !
Au-delà de la demande d’aide exceptionnelle au ministre de la Santé, qui de toute façon ne comblera pas le déficit actuel et, des interrogations concernant la création du CHU de Martinique, je pense que, d’autres interrogations méritent d’être mises en lumière :
Quels sont les actions des parlementaires ou anciens parlementaires, concernées en faveur du désendettement des hôpitaux publics ?
Les équipes dirigeantes des hôpitaux sont-elles suffisamment formées à l’organisation et à l’informatisation ?
Les conseils d’administration des hôpitaux publics et les conseils de surveillance, ont-ils joué un rôle de modérateur ou au contraire, ont-ils poussé à des recrutements non-indispensables ?
Ces questions doivent être posées et les Martiniquais doivent obtenir des réponses et des changements, car si ce n’est pas le cas, les mêmes causes conduiront demain à des effets non pas identiques, mais aggravés.
Naëma Tilhac,
Candidate aux élections législatives sur la 1ère circonscription