A la suite de témoignages récents relatifs au naufrage d'une barge de travaux publics dans les environs de Saint-Pierre en avril 2007, et du foin constructif orchestré par les entités qui sont soucieuses de l'environnement de l'île, une enquête administrative a été ouverte par la Direction Régionale des Affaires Maritimes (DRAM) concernant le naufrage d'une barge de travaux publics tractée par un remorqueur. Enfin.
Au vu des éléments recueillis à ce jour, il apparaît qu'unimportant sinistre se serait effectivement produit dans la journée du 22 avril 2007 impliquant un remorqueur et sa barge tractée.
La barge en cause a été affrétée par deux sociétés, l'une spécialisée dans les travaux publics, l'autre dans le commerce d'engrais.
Le chargement de cette barge était composé de 1500 tonnes de sable de faible grammage, 125 tonnes d'engrais et 1 tonne de pièces de camion. L'engrais était un mélange de chlorure de potassium, phosphate d'ammoniaque et de sulfate double de potassium et de magnésium qui ne présente pas de toxicité pour l'environnement marin après immersion.
La cause du sinistre n'est pas établie à ce stade, toutefois, il semble que le chargement se soit réalisé dans des conditions difficiles en raison d'une houle significative.
Le chargement était à destination de Sainte-Lucie. Le sinistre se serait produit le 22 avril 2007 vers 17 heures alors que le convoi faisait route vers Sainte-Lucie à environ 5 nautiques dans l'ouest du Carbet par des fonds de l'ordre de 1500 mètres.
En raison de la localisation du sinistre et de la nature de la cargaison, il n'y a pas de risques pour la navigation et les activités de pêche.
L'enquête a fait apparaître que ni le capitaine du remorqueur, ni les entreprises concernées n'ont signalé ces éléments auprès du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Secours Antilles-Guyane (CROSS AG) qui est en charge de recueillir et de traiter les alertes concernant les évènements de mer dans la zone.
A ce stade et au vu de ces éléments, une enquête nautique va être ouverte par les affaires maritimes dans le cadre du code disciplinaire et pénal de la marine marchande dont les conclusions seront remises au Procureur de la République, lequel appréciera s'il y lieu d'engager des poursuites pénales sur les faits relevés.