Depuis quelques temps nos adversaires-ennemis et alliés ont choisi un nouvel angle d’attaque. Ils cherchent à mettre les élus saintannais hors d’état d’opérer efficacement pour le bien être des saintannais.
Avec la complicité de la justice coloniale, ils n’hésitent pas à porter plainte contre la municipalité. Ils visent ainsi à nous gêner dans le développement de la ville.
Deux cas flagrants méritent d’être cités :
· Sur les Salines, alors que tout avait été mis en œuvre pour que le Conservatoire du Littoral et la commune arrivent à réussir l’implantation de l’aire naturelle de stationnement (500 places de parking) ; brutalement le tribunal administratif de Fort de France qui jusqu’alors avait tardé (plus de 2 ans) à rendre l’arrêté d’expropriation, a cédé à la pression de l’Usine du Marin représentée par les Consorts De Gentil dont le seul souci est de bloquer la dynamique enclenchée sur les Salines.
· A l’entrée du bourg : à l’intersection de Belfond et de la Pointe Marin, l’Usine du Marin, encore elle s’est déclarée propriétaire d’un terrain qui se trouve inséré entre la route conduisant au Club Méditerranée et la mangrove adjacente. Un terrain de 3600 m2 sur lequel les maires qui nous ont précédés ont placé des petits artisans et commerçants. Nous avons continué dans cette même voie pour aider les petits commerces
L’usine du Marin a vu aboutir en sa faveur une plainte contre la commune de Sainte-Anne. Le tribunal administratif (représentant l’Etat) a jugé que le terrain en question cadastré E 146 qui se trouve dans la zone des 50 pas géométriques appartient à un privé qui est l’Usine du Marin. Le tribunal administratif a dans le même jugement condamné la ville à verser 300 000 euros à l’usine du Marin à titre exécutoire.
Il est manifeste qu’une escroquerie provenant des békés est transformée à leur avantage
Il s’agit d’une décision politique injuste rendue en faveur des Consorts De Gentil qui prétendent écraser la commune de Sainte-Anne dont les élus ne cèdent pas à leurs demandes de corruption.
En effet, interviewé dans le journal Télérama en date du 20 février 2010 (n°31321) Jean-Michel De Gentil déclarait : « nous les békés (environ 3000) fonctionnons en dynastie, construisons pour plusieurs générations. Nous savons attendre. Un jour, MALSA ne sera plus là. Nous si. »
A ces deux cas, il faut en rajouter 3 autres qui ont reçu condamnation de la commune de Sainte-Anne par le tribunal administratif ou le tribunal de grandes instances alors que des cas similaires actés dans d’autres communes de Martinique ont reçu clémence dans ces mêmes tribunaux.
Ostensiblement la commune de Sainte-Anne est dans le collimateur de l’Etat et ses complices car ils estiment que nous sommes des résistants et des rebelles à qui il faut faire entendre raison par tous les moyens.
En nous chargeant de condamnations avec indemnisations élevées, ils pensent accabler les finances de la commune dans cette période de crise où l’Etat lui-même se désengage de ses compétences.
Ils se trompent de stratégie car, nous continuerons, non seulement de les dénoncer, mais de faire face à leurs manœuvre de déstabilisation. Nous ferons tout pour informer le peuple et nous garderons le cap dans le développement durable et solidaire avec dignité et fierté.
La commune a fait appel à toutes ces décisions de justice.
D’ors et déjà, nous appelons les saintannais en particulier et les Martiniquais qui soutiennent notre politique à se tenir prêts pour répondre à toute mobilisation que nous lancerons dans les jours ou semaines à venir.