C’est donc un peu moins d’un an plus tard, que la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris recevait ce jeudi les dépositions des principaux intéressés. Et selon Infosport +, Nicolas Anelka réclamerait 150 000 euros de dommages et intérêts au quotidien ainsi qu’une publication judiciaire en première page.
Interrogé par Eric Besnard sur la chaîne d’information sportive, l’avocat de L’Équipe, Me Basile Ader, a clairement défendu le journal. Il est persuadé de remporter la victoire: « Entre ce qu’on réclame et ce qu’on a, il y a souvent une différence. Anelka a l’air sûr de lui, mais on sait qu’il n’a pas tout le temps raison ».
L’Équipe: « Ce sera facile à défendre »
L’Équipe devrait faire valoir son « devoir d’information » pour se défendre. Et bien que l’avocat a confié à demi-mots que les termes employés n’étaient pas exacts, aux yeux de la loi, ce sera tout à fait recevable: « Le tribunal sera intéressé de savoir s’il y a eu injure ou non, donc ce sera facile à défendre ».
Mais Nicolas Anelka pourra compter sur trois témoins de poids qui assurent que le buteur des Blues n’a pas tenus ses propos. Selon les dépositions apportées par le clan Anelka Thierry Henry assure: « Je déclare que les propos tenus ne sont pas: ‘Va te faire enculer, sale fils de pute’« . Puis, Eric Abidal poursuit: « J’ai assisté aux échanges. Je peux affirmer que Nicolas Anelka n’a pas prononcé: ‘Va te faire enculer, sale fils de pute’« . Enfin, c’est Patrice Evra, capitaine des Bleus à l’époque, qui conclut: « Je sais et j’atteste que les propos tenus par Nicolas Anelka en Une de L’Équipe ne sont pas les bons ».
Pour Me Basile Ader, ce type d’attestations sont « risibles » et « indifférentes sur le plan juridique ». Les deux parties défendront leur cause vendredi.
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