Mais "la colonisation n'est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique, a estimé Nicolas Sarkozy. Elle n'est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux", ni des "génocides", des "dictateurs", du "fanatisme", "de la corruption et de la prévarication (…), des gaspillages, de la pollution."
Nicolas Sarkozy a de nouveau affirmé que nul ne pouvait demander aux générations d'aujourd'hui d'"expier ce crime perpétré par les générations passées". Il a souligné qu'il n'était pas venu à Dakar parler de "repentance" mais proposer aux Africains de "regarder ensemble (…) au-delà de cette déchirure et de cette souffrance".
En accord avec le président sénégalais Abdoulaye Wade, Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi qu'il allait, par la suite, rencontrer les membres de l'opposition sénégalaise. "En plein accord avec le président Wade, ils ont demandé à me voir, je suis là, je les vois", a déclaré M. Sarkozy. Les opposants avaient contesté la réélection de M. Wade, intervenue dès le premier tour de l'élection présidentielle du 25 février.
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