Longtemps attendus, les noms des directeurs généraux adjoints de la Collectivité Territoriale de Martinique sont sortis. Cinq. Seulement cinq noms sur les huit prévus et pas nécessairement ceux qui étaient attendus.
Toute l’après-midi, l’ancien Conseil général et l’ancien Conseil régional ont bruissé de commentaires désabusés ou stupéfaits. Mais c’est surtout du Centre administratif et technique en ville que l’incrédulité a été la plus forte et d’où sont partis des appels téléphoniques à des élus, l’exécutif, le cabinet, le DGS, pour comprendre. Pourquoi ce nom et pas un autre ? Pourquoi tel nom n’y est pas ? Pourquoi l’un des noms attendus n’est pas celui publié ? Pourquoi cinq et pas huit ? Pourquoi ???
Une DGA a cristallisé les attentions. Une DGA où le bon choix semblait avoir été fait. Où une décision semblait avoir été prise et tout le monde se demande : qui est ce qui a fait changer ce qui paraissait acté ?
Une pensée peu à peu a pris corps « ça continue comme avant », comme quand un texte de loi avait décidé de la suprématie du directeur général du Conseil régional sur celui du Conseil général.
On se souvient de la grogne que ça avait suscitée, comment ça avait sans doute nourrit le ressentiment et contribué à une situation qui avait fini par aboutir à des mouvements durs menés par plusieurs syndicats.
On n’en est heureusement pas là.