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Nouvelle Calédonie : Nouméa culpa

Un adultère familial est à l’origine du conflit à la compagnie domestique de Nouvelle-Calédonie, Aircal, qui a débouché lundi en affrontements violents, blessant plusieurs gendarmes. Le mouvement du syndicat USTKE à Aircal a démarré en mars 2009, suite au licenciement pour faute professionnelle d’une employée. On reprochait à cette dernière d’avoir indiqué à sa mère que son père se trouvait à bord d’un avion en compagnie de sa maîtresse, trahissant le secret professionnel auquel sont soumis les salariés d’une compagnie aérienne. A l’affaire, se sont aussi mêlés des conflits d’influence coutumiers kanaks,le président d’Aircal, Nidoish Naisseline, étant également grand chef sur l’île de Maré, d’ouest originaire la famille de l’employée. Face à l’enlisement du conflit, le syndicat a mené une action coup de poing fin mai, qui a ensuite conduit le président de l’USTKE, Gérard Jodar, en prisopour entrave à la circulation d’un aéronef. Une solution a par la suite été trouvée pour reclasser l’employée licenciée, mais le conflit a été relancé autour du paiement des jours de grève. Un accord a été conclu avec la direction du travail et le syndicat en juin mais M. Naisseline refuse de le signer, arguant des difficultés financières d’Aircal.Ce qui a débouché sur une montée en puissance des actions de l’USTKE.