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Nouvelles modalités de participation aux épreuves écrites des concours de la Fonction publique pour l’Outre-mer

Lorsque des centres étaient ouverts localement, les horaires étaient définis sans tenir suffisamment compte du décalage horaire. Les candidats dont les territoires sont situés dans des fuseaux horaires très éloignés de la métropole (secteur Amérique et secteur Pacifique notamment), composaient à des heures très matinales ou très tardives, voire en pleine nuit.

Ces conditions constituaient donc des difficultés supplémentaires pour les candidats d’Outre-mer.

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, et Marie-Luce PENCHARD, ministre chargée de l’Outre-mer, ont souhaité que la réforme des modalités de participation aux concours nationaux pour les candidats d’Outre-mer entre immédiatement en vigueur. Elle s’appliquera donc dès le 15 février prochain, date de début des épreuves écrites du concours d’accès aux Instituts régionaux d’administration (IRA).

Tous les candidats d’outre-mer pourront passer les épreuves écrites dans des centres ouverts dans chacun des territoires : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Mayotte, La Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française.

Les candidats pourront aussi composer dans de meilleures conditions grâce à un aménagement des horaires permettant de mieux tenir compte du décalage horaire propre à chaque territoire. Ainsi, une gestion plus dynamique des horaires des épreuves, permettra d’agir sur plusieurs paramètres : début plus tardif des épreuves en métropole, raccourcissement de l’interruption entre les deux épreuves, meilleure exploitation de la durée de l’interdiction de quitter la salle après le début de l’épreuve… Grâce à la combinaison de ces mécanismes, tous les candidats d’Outre-mer composeront à des horaires mieux adaptés à leur rythme de travail. Aucun candidat ne sera plus amené à passer des épreuves écrites en pleine nuit.

Comme le soulignent Eric WOERTH et Marie-Luce PENCHARD, « il s’agit de permettre à tous les candidats, où qu’ils vivent, de participer aux concours de la Fonction publique   dans des conditions de plus grande égalité ».