Ça fait bien des années que je voulais immortaliser ce coq de métal. Graver dans le marbre végétal ce volatile haut perché n’était pas chose facile. Jamais le temps pour ça. Pas facile de s’arrêter sur cette route scabreuse qui mène au parvis. Aujourd’hui, j’ai pris le temps.
Pourtant il faisait mi-beau. Pire, il pleuvait. Une pluie sans parapluie. Une pluie…djab ka mayé dèyè lapòt légliz. Ainsi non loin de l’anse, j’ai pris l’instant. Pas longtemps. Montre en main. Pour ce simple rendez-vous, j’étais à l’heure.