En fin novembre 1947, l’ONU décida le partage de la Palestine en deux états, l’un arabe, l’autre juif. Contre l’accord des pays arabes de la région.
L’année d’après, les dirigeants sionistes créaient l’Etat d’Israël avec une très forte volonté de chasser les palestiniens de leurs terres pour construire un état juif sur un territoire nettoyé ethniquement.
Dès décembre 1947, avant même que n’éclate la guerre de 1948-49 appelée « Guerre d’indépendance » dans la « geste israélienne », Tsahal attaquait de nuit des villages palestiniens, dynamitant les maisons avec leurs habitants à l’intérieur, semant la terreur. Sous l’œil distrait et la complicité passive des troupes britanniques encore positionnées dans le pays. Le but était de faire fuir les palestiniens, légitimes propriétaires des terres. Une fois partis, leurs villages furent démolis, dynamités, rasés.
En 1937, David Ben Gourion écrivait déjà « Les arabes doivent s’en aller ».
La guerre de 1948 qui mit, face au 80.000 soldats juifs bien entrainés et soutenus par l’Europe et les Etats-Unis, trois armées arabes avec trois commandements différents pour un total de 50.000 hommes tourna à l’avantage d’Israel. Ce qui permis de multiplier les exactions, les massacres (une trentaine dont le mieux connu de Deir Yassin), les pillages avec pour objectif principal terroriser pour faire fuir la population palestinienne et nettoyer ethniquement le territoire.
« Finalement 531 villages, 11 quartiers de villes furent détruits et 750.000 Palestiniens transformés en réfugiés». C’est ce que le monde arabe a appelé La Naqba. La Catastrophe.
Lire à ce sujet : « Le nettoyage ethnique en Palestine » de Ilan Pappé chez Fayard.
Avec Golias Hebdo.