Bondamanjak

Paroles africaines à rappeler en ces temps troubles

« il ne peut y avoir de dignité sans liberté car tout assujettissement, toute contrainte imposée et subie dégrade celui sur qui elle pèse, lui retire une part de sa qualité d’homme et en fait arbitrairement un être inférieur. Nous préférons la pauvreté dans la liberté à l’opulence dans l’esclavage. Ce qui est vrai pour l‘homme l’est autant pour les sociétés et les peuples. »

25 août 1958 Sékou Touré, Président de la Guinée Conakry s’adressant au général De Gaulle.

« … L’Unité africaine est, avant tout, un royaume politique qui ne peut être conquis que par des moyens politiques. L’expansion sociale et économique de l’Afrique ne se réalisera qu’à l’intérieur de ce royaume politique, et l’inverse n’est pas vrai….Si nous n’abordons pas les problèmes de l’Afrique avec un front commun et une résolution commune, nous perdrons notre temps en marchandage et en arguments vides jusqu’au moment où nous serons de nouveau colonisés et nous serons devenus des instruments d’un colonialisme bien plus puissant de celui dont nous avons souffert jusqu’à présent. »

24 août 1963, lors du sommet de l’OUA, Kwamé Krumah Président de la République du Ghana


« …Nous avons l’ambition de créer une société juste, dans laquelle chaque citoyen malade aura accès aux soins médicaux. Nous croyons qu’aucun enfant ne devrait être privé d’accès à l’instruction, simplement parce que sa famille est pauvre. Le gouvernement s’efforcera d’en finir avec la pauvreté abjecte dont tant de gens sont victimes parmi nous… Pour atteindre ces objectifs, nous n’attendrons pas la charité venue de l’extérieur. Nous ne compromettrons pas notre indépendance en quémandant l’aide. Le gouvernement proclamera clairement que nos progrès, notre espoir, nos ambitions seront réalisés grâce au dur labeur de chaque citoyen. »

 

27 mai 1963 Jomo Kenyatta, premier président du Kenya