En attendant que ce vide soit comblé, chaque camp en a pris pour son grade. Selon le président de Tjenbé rèd, M. Lozès n’a jamais consulté les associations membres lorsque des décisions étaient prises par le CRAN. “Il y a une forme de dérive personnelle”, déclare-t-il. Quant au directoire, ” il a un problème de crédibilité, ce ne sont pas des gens qui ont une réflexion suffisamment construite; mais néanmoins, ils ont le feu sacré”.
Ce désaveu tombe tout de même à point pour les membres du directoire qui viennent d’être déboutés de la plainte qu’ils avaient déposée contre Patrick Lozès pour « violation des statuts du CRAN, utilisation abusive et frauduleuse du titre de président du CRAN ». Ils devraient faire appel de cette décision. Et d’autres procédures judiciaires sont en cours…
Mais, Patrick Lozès président ou non, il semble bien que l’aventure du CRAN s’achemine lentement vers une fin en eau de boudin… noir, très noir.
Julia Steward/ http://urbansapotille.com/