Alors pourquoi une partie de la presse française a-t-elle titré ce même vendredi 10 juin que les avocats de Nafissatou Diallo étaient entrés en contact avec Patrick Lozès sans prendre la peine de poser la question aux intéressés pour avoir une confirmation ? Une bien singulière manière d’informer. Lozès avait indiqué que ce prétendu contact se serait fait par l’intermédiaire du président d’une association américaine pour les droits civiques. Mais il s’était bien gardé de donner un nom. Une mystérieuse association sans doute aussi représentative que le CRAN, organisme fort de trois adhérents, monté de toutes pièces par Strauss-Kahn fin 2005 (*) pour servir sa propagande de statistiques racistes et de communautarisation de la société française. Dans ces conditions, tout journaliste digne de ce nom aurait dû s’abstenir d’écrire quoi que ce soit sans avoir pris la peine de vérifier cette préterndue information. Patrick Lozès n’est qu’un menteur.
Profitons-en pour dresser la liste des journalistes qui ont recopié les mensonges de Lozès sans prendre la peine de les vérifier. Nous savons maintenant quel métier ils font et pour qui ils travaillent. Shame on you !
(*) avec l’aide du CRIF et de l’avocat Francis Terquem, conseil de Lozès et principal soutien de sa campagne électorale bidon. Ci-dessous une dépêche AFP concernant Me Terquem :
PARIS, 6 nov 2007 (AFP) – »La cour d’appel de Paris a interdit à l’avocat parisien Francis Terquem d’exercer sa profession durant deux ans, suite à sa condamnation à 18 mois de prison avec sursis dans un dossier pénal, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Dans un arrêt rendu le 27 septembre, la 1ère chambre de la cour d’appel a prononcé contre Me Terquem « la sanction de l’interdiction temporaire de l’exercice de sa profession d’avocat pendant deux ans ». Cette mesure de suspension, qui avait été décidée en première instance par le conseil disciplinaire de l’Ordre des avocats, devient maintenant définitive.
Le 5 avril 2006, la Cour de cassation avait rejeté le pourvoi en cassation formé par Me Terquem, rendant définitive sa condamnation à 18 mois avec sursis et 10.000 euros d’amende dans un dossier lié à la banqueroute de la Compagnie Papetière de l’Essonne. En appel, Me Terquem avait été déclaré coupable d' »escroquerie au jugement », c’est-à-dire de manoeuvres susceptibles de tromper le tribunal. Le 26 avril dernier, Francis Terquem avait en outre été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 2.000 euros d’amende pour des violences sur son épouse. Fondateur, avec le socialiste Julien Dray, de SOS-Racisme, Francis Terquem est actuellement l’avocat de casinotiers qui ont déposé plainte pour favoritisme dans un dossier dans lequel apparaît le secrétaire d’Etat aux Sports, Bernard Laporte. Ils le soupçonnent d’avoir proposé son entregent auprès de Nicolas Sarkozy contre des parts dans l’établissement. »