Nous sommes en 2024 et les mots deviennent vains. Pourquoi parler de démocratie participative, de transparence, de dialogue, si la notion de peuple est ainsi bafoué. Donc, on décide pour le peuple sans le peuple. Sans que ce dernier ait un droit de regard, un droit d’écoute sur ce qui le concerne.
À l’heure, du numérique, de l’IA, il est étonnant qu’en Martinique, on s’accroche à des réflexes d’un autre siècle. Eh oui ce jour, nous étions le 12 septembre 1847.
C’est sûrement pour cette raison empreinte de bwanalisation primaire, glauque et glaire, que le RPPRAC a quitté le palais du gouverneur.
Antoine Crozat