Jeudi, la chambre de l’instruction a finalement jugé irrecevable la saisine du juge martiniquais mais « cela ne remet pas en cause la procédure menée à Paris au pôle de santé public », a assuré à l’AFP la source judiciaire.
Selon ses détracteurs, la molécule chlordécone, qui infesterait encore au moins 20 % des surfaces cultivables des Antilles françaises, est responsable d’une hausse des cas de cancer, en particulier du pancréas.
De 1972 à 1993, cette molécule d’origine américaine a été épandue au sol pour protéger les bananes des charançons, en particulier après les fortes pluies ou le passage des ouragans. Sa production a été stoppée aux Etats-Unis au début des années 1990 après un cas de pollution.
Sa persistance dans les sols – jusqu’à sept siècles – et le risque de contamination des aliments ont justifié en 2008 l’adoption du plan chlordécone en Guadeloupe et en Martinique pour évaluer l’importance de la pollution, ses impacts et déterminer comment s’en protéger.
Source : lexpress.fr