Bonne question. Aussi, Abdallah el-Badri, secrétaire général de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), persiste et signe, la principale raison de la hausse des prix du pétrole «est la spéculation» et qu’il «n’y a pas de problème d’offre».
Le secrétaire général annonce même que l’organisation dispose d’une capacité excédentaire de production de 3 millions de barils par jour. Estimation qui aura peut-être l’avantage de rassurer l’Agence internationale de l’énergie, qui déplore dans son rapport mensuel une baisse de la capacité de production excédentaire de l’Opep (évaluée en dessous de 2 millions de barils par jour). Le débat devrait se poursuivre jusqu’à la réunion entre pays producteurs et consommateurs de pétrole, le 22 juin, à Djeddah en Arabie Saoudite. La conférence vise en effet à examiner les causes de l’envolée des cours. Et donc établir les responsabilités
les investisseurs se seraient rabattus en fait sur les matières premières (produits agricoles, énergies, minerais) après les scandales des subprimes américains.
On parle aussi de capitaux venant des groupes mafieux qui spéculeraient aussi.