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Pétrole en Guyane: le bateau de forage de la compagnie Shell devrait arriver mi-juin

Le deuxième forage prévu cette année est d’exploration, dans un autre gisement potentiel. Shell prévoit deux autres forages l’année prochaine, à des endroits qui « dépendront des résultats des activités de 2011 ».

Parallèlement, Shell prévoit de réaliser une nouvelle campagne sismique, pour continuer l’analyse du sous-sol afin de rechercher d’autres potentiels réservoirs à forer. Cette campagne « démarrerait début juillet », a précisé M. Roméo.

Interrogé par plusieurs élus sur une éventuelle liaison de ce projet à la raffinerie en difficulté de Petit-Couronnes (Seine-Maritime), et la possibilité pour elle de traiter le pétrole guyanais, le président de Shell France a assuré qu’il n’y avait « aucune relation à court terme entre les deux dossiers ».

« On parle d’un projet qui produirait du pétrole à partir de 2019. C’est très loin », a-t-il souligné. « On ne peut pas conditionner l’avenir d’un site à ce qui peut se passer en 2019. »

M. Roméo a souligné que les projets de Shell en Guyane s’inscrivaient dans la recherche de nouvelles ressources face à une « pénurie énergétique » qui s’annonce.

« La demande énergétique va énormément augmenter » et « peut doubler d’ici 2050 », a-t-il estimé. « La production va avoir du mal à suivre. Nous sommes à l’aube d’une période de pénurie énergétique » qui va entraîner une « montée des prix », a-t-il prévenu.

Le permis d’exploration d’hydrocarbures au large de la Guyane couvre une zone d’environ 24.100 km2, et vient d’être prolongé jusque 2016. Shell possède 45% du projet aux côtés de Total (25%), Tullow-Oil (27,5%) et Northpet Investments (2,5%).

© 2012 AFP