Bondamanjak

PIGEON VOLE (VERS LES ANTILLES)

La moindre des choses serait de proposer un avion propre sans autre type de commentaires. Au sol, on m’a également ordonné de retirer de ma valise un identifiant siglé Corsair et d’en remplir un aux couleurs d’Air France. Intimé alors que je m’enregistrais sur mon vol de retour, je reste interrogateur sur la signification de ce type d’initiative proche de l'acharnement commercial, qui d’ailleurs ne m’a pas été demandé à l’aller.

Et pour finir sur une note récurrente à Air France et à beaucoup d'autres, de surcroît récemment raillée par l’Union européenne lors d'un reportaage sur Euronews, mon vol de retour a eu près de quatre heures de retard dû à l’arrivée tardive de l’appareil, mais qui sont en fait largement imputables aux conditions météorologiques de ces derniers jours et à deux problèmes cumulés d’embarquement de passagers au départ de Paris. Cette remarque, qui ne veut rien dire, n’est pas spécifique à cette desserte, mais elle dénote déjà du peu de transparence opérationnelle du transporteur qui la pratique. Mieux, le récent « Droits des passagers européens » n’a pas été appliqué, en ce qui me concerne du moins, puisqu’une porte-parole de la compagnie nationale me soutient que les passagers ont reçu des bons de collations tout en concluant que le délai n’étant pas la cause d'Air France de par son caractère exceptionnel, le droit n'était dans le cas présent pas applicable. Un point de vue un peu facile que je suis loin de partager du fait du manque chronique d'informations diffusées par Air France lors de ce type d'événements."

Source : Philipe Granger – Avions de ligne.info cité par aviation-antilles.blogspot.com