"Le tourisme est un enjeu considérable pour l'économie des Antilles", générant "un emploi sur quatre", a expliqué M. Chatel devant la presse.
Pour "rester dynamiques", les Antilles doivent offrir "des offres commerciales percutantes qui tiennent la comparaison avec d'autres destinations touristiques", a-t-il ajouté. Parmi les offres commerciales, il a cité un vol "aller-retour à 300 euros TTC", une offre de "deuxième billet à moitié prix" et "des séjours en hôtels 2 ou 3 étoiles pour un forfait tout compris autour de 600 euros la semaine". Si "des plages entières ont été dévastées", les structures hôtelières "ont bien tenu": "il n'y a pas eu nécessité d'évacuer les touristes", a précisé le directeur du Tourisme, Michel Champon.
"Il y a des opportunités à saisir en octobre et novembre. Il y a certes moins de sable sur les plages, mais il y a toujours le soleil", a déclaré le président de l'Association des tour-opérateurs français (Ceto), René-Marc Chikli.
La cellule info-services Antilles (numéro d'appel 0.800.736.986) permettra aux professionnels de "connaître en temps réel l'état des infrastructures" et de 'informer sur "la réouverture d'hôtels ou de sites touristiques".
"C'est un outil quotidien qui évitera de mentir aux clients", a commenté le président du Syndicat national des agences de voyage (Snav), Georges Colson. vant le passage de Dean, les départs pour les Antilles ont progressé de 3,7% en juillet, et les réservations étaient en hausse de 13,7%, selon le Ceto.