En 1988, dans l'univers du Paysage Audiovisuel Français, Eric Degbegni alias Eric Blanc, fait le sketche de trop. PAF rime alors avec FAF. Quelques méandres humoristiques sur l'homosexuel Henri Chapier et le voilà devenu le mouton noir, le diable…du coup, il a du Belzébuth dans le Q.I. Sa carrière qui côtoyait les cîmes est maintenant une luge dans un grand shluss. On ne lui pardonnera pas cet affront. il est l'âne de la fable "les animaux malades de la peste". Pourtant, à cette époque, d'autres comme Michel Leeb se foutaient de la gueule des nègres. mais Eric Blanc est noir et un noir, en 1988 doit rester à sa place. Un noir gagne Roland Garros et doit rester dans les limites du terrain accordé. Eric Blanc a déconné 18 ans trop tôt. Aujourd'hui, un viril comme Pascal Sevran peut vomir sur la race noire et recevoir qu'un "sévère" avertissement de France Télévisions. Avec la graisse en sus. Sic. Deux poids, deux mesures. Après tout cela on viendra nous dire, la bouche en coeur ou en cul de poule qu'on est pour la paix des races ? Tjip. Connerie va.
gilles dégras
