Le 11 octobre dernier on découvrait, non loin du port de Fort-de-France, un stock de pneus usagés à ciel ouvert. Tout cela en pleine saison des pluies, en pleine épidémie de dengue. Un stockage situé à 500 mètres de la cité Dillon, où vivent plus de 10 000 personnes. Cette révélation nous a valu moult réactions téléphoniques façon "ou ka fè moun chié boug mwen moli titak". Hier lors de mon passage à l'émission radio sur RFO, un employé de la ville de Fort de France a même voulu minimiser la situation en me faisant passer pour un catastrophiste motivé. Aussi ce matin, soit 8 jours après la publication de cet article, j'ai voulu mesurer l'étendue de mon errance et de mon exagération…L'air de rien, les monticules de pneus ont pris du volume…mais je dois porter plainte contre mon ophtalmo qui prend mon fric et ne me dit pas que je suis kokli et le fabriquant de mon APN. Du coup, j'adore mon pays et ceux et celles qui y vivent.
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