Les chercheurs ont trouvé dans la littérature scientifique 10 études sur le sujet, dont la moitié portaient sur des techniques chirurgicales réalisées sur 121 hommes. Les méthodes non-invasives avaient été testées sur 109 sujets. Les âges des hommes concernés variaient de 24 à 56 ans.
Les procédures chirurgicales telles que la dissection du ligament suspenseur, qui entraînent une augmentation de la longueur de 1,3 à 2,5 cm, peuvent être dangereuses et présentent un niveau « inacceptablement élevé de complications », selon l’étude.
Parmi les méthodes non-invasives, testées sur 109 sujets, les « extenseurs de pénis » basés sur le principe de la traction paraissent les plus efficaces et sont en général bien tolérés. Ils sont invisibles sous les vêtements et peuvent être portés dans la journée.
Une étude montre un allongement moyen de 1,8 cm après utilisation au moins six heures par jour pendant quatre mois, une autre un allongement de 2,3 cm du pénis au repos et de 1,7 cm du pénis en érection après utilisation au moins quatre heures par jour pendant six mois. Des résultats confirmés par une troisième étude.
Une « pompe à pénis », qui aspire le pénis et le tend, n’est pas apparue efficace au bout de six mois, « même si elle a procuré une espèce de satisfaction psychologique à certains », indiquent les chercheurs.
Des anneaux étirables ou rigides autour de la base du pénis et du scrotum (bourses) « peuvent augmenter la taille du pénis et maintenir les érections chez des hommes anxieux », qui bénéficiaient parallèlement d’un traitement médicamenteux. Mais seulement deux cas ont été évalués.
Quant aux exercices d’allongement du pénis, très vantés sur l’internet, il n’y a aucune preuve qu’ils sont efficaces.
Les chercheurs relèvent que toutes ces techniques n’accroissent pas la circonférence du pénis mais ne la diminuent pas non plus.
Source AFP