Près d'un mois après la victoire de Nicolas Sarkozy, on peut se poser la question et s'interroger sur la sérieuse mise en veilleuse de l'ex président du Collectifdom Patrick Karam. Rappelez vous…cet homme qui se disait à l'époque "apolitique" comme son mouvement et domien jusqu'au cotyle droit, avait lors d'un séjour en Martinique clairement mis son verbe au service de l'actuel président de la République Française. Un positionnement qui après la rude bataille aurait dû porter de juteux fruits. Mais les choses n'ont pas épousé la logique du "donne et tu recevras". Mais dans les loges du pouvoir, les places de choix sont généralement très chers, trop chers même. Et ça Patrick Karam malgré une fidélité sans faille va l'apprendre à ses dépends. Le premier hic sérieux pointe son pic lors de la tournée domienne du candidat Sarkozy…PK, le pape de la continuité territoriale n'est pas prévu dans la flotte UMP mais ça il ne le sait pas. Il fait de l'ombre à x, y et z et tous rêvent de le voir rester sur le tarmac. En live et quasiment au pied de l'avion il apprend qu'il est condamné à rester sur le plancher des vaches. C'est vache mais c'est like zat. Karam ne fait pas dans le mou, il mèle plan B et dbrouya pa péché. Entre deux "kisa ka alé la a ?" il est même prêt à payer son billet de sa poche…si c'est une question d'argent. Mais ce n'est pas une question d'argent mais c'est de le concernant, certains et surtout certaines préfèrent que sur ce coup là qu'il fasse dans la discontinuité territoriale. Le coup de bambou fait mal, pire il tape sur le bon bout là où ça fait mal. Patrick Karam sait à ce moment qu'il ne sera pas numéro un. Depuis, les choses vont vite et les porches font de moins en moins des opérations portes ouvertes. Les places "ethno-brain" sont déjà pratiquement toutes prises. Le ministère des DOM n'est plus qu'un souvenir. Pourtant, cet homme avait tout fait pour se voir en haut de l'affiche. Mais vous et moi tout comme lui on connaît la chanson.
