A partir de demain mercredi 21 mars 2018, se tient #Paris le dernier procès de l’ère postcoloniale de la #France. Bien malin celui qui dira l’issue de cette procédure qui dure depuis 8 ans maintenant. Nous serons présents tout au cours de ce procès et nous allons faire vivre heure par heure, pire, minute par minute, au fil de cette audience la triste réalité de cette justice empreinte de l’oeuvre de #COLBERT le père du #CodeNoir qui a une statue devant l’assemblée nationale française.
Aujourd’hui nous allons analyser l’enjeu, nous souvenir des faits qui sont reprochés à Alfred Marie-Jeanne et dresser un portrait de tous les acteurs de ce simulacre de justice.
Les faits.
Tout le monde se souvient de l’ouragan Yvan qui a dévasté l’île de la Grenade en septembre 2004 emportant avec lui 37 vies. Un malheur n’arrivant jamais seul, c’est la Dominique qui était touchée et également dévastée deux mois plus tard par un séisme de magnitude 6.3. Incapables de reconstruire seuls leur île, les gouvernements de ces deux pays de la Caraïbe ont sollicité l’aide de la Région Martinique que présidait alors Alfred Marie-Jeanne.
Des délégations de la Collectivité se sont donc rendues sur place en janvier et en février 2005 pour évaluer et apprécier l’aide nécessaire
à la reconstruction de ces États, le Préfet dûment informé, n’ayant formulé aucune observation, aucun recours devant le tribunal administratif n’ayant non plus été formé et aucune critique n’ayant été émise durant les années suivantes.
On ne peut que se satisfaire, s’enorgueillir, s’honorer de la solidarité caribéenne qui s’est à nouveau exprimée lors de ces cataclysmes comme de nombreuses fois auparavant : Sainte-Lucir en décembre 1999, Salvador en janvier 2001, Cuba en décembre 2001.
De manière tout à fait altruiste, désintéressée, innoncente, sans arrière pensée, en tout bien tout honneur finalement, quelques mois avant les élections régionales de mars 2010, auxquelles Alfred Marie-Jeanne était candidat, paraissait un article intitulé : « La coopération régionale selon Alfred ou les business de Maguy et Mark » rédigé par ses adversaires politiques et selon lequel les subventions du Conseil régional de la Martinique à la Dominique étaient dictées par des motifs personnels.
Une plainte pour diffamation est déposée par Alfred Marie-Jeanne, dont Dieu seul sait dans quelles limbes elle a fini.
Trois mois plus tard, en avril que dis-je en mars 2010, pile au moment des élections, beau hasard, le parquet ouvrait une enquête préliminaire contre Alfred Marie-Jeanne sur la base de lettres anonymes reprenant les accusations diffamatoires publiées dans ledit article. Que ne doit-on pas au comportement spontanément altruiste et désintéressé d’unbon citoyen informateur preferant conserver l’anonymat.
Une ouverture d’information judiciaire plus tard, Alfred Marie-Jeanne était mis en examen. Une annulation de mise en examen plus tard, Alfred Marie-Jeanne était de nouveau mis en examen !
Cela nous mène donc en mars…2014. Rien ne se passe pendant quelques mois.La justice dort sur ses deux oreilles. Elle fait du yoga. Mais les élections de la Collectivité territoriale arrivant, tout s’emballe, s’emporte, se déchaîne, s’accélère. La décision de renvoyer Alfred Marie-Jeanne comme au jouet au carnaval des autres intervient en mars 2015 juste avant le début de la campagne électorale, soit 9 mois avant le premier tour du 6 décembre. Historique.
L’enjeu
Ceux,qui sont à l’origine de cette procédure, prient, espèrent, veulent, souhaitent qu’Alfred Marie-Jeanne soit condamné et écarté définitivement de la politique par une décision d’inéligibilité. Ce qu’ils n’ont pas pu obtenir par la voie des urnes ils espèrent par celle de l’instrumentalisation politique. Le parquet de Fort-de-France dans sa grande indépendance a obéi systématiquement aux injonctions d’un clan, d’un parti depuis février 2010, pour mettre à mal l’autorité politique d’Alfred Marie-Jeanne et de l’enterrer à jamais.
Le Tribunal de Grande Instance de Paris va t-il à cette injonction malfaisante ?
Rien n’est moins sûr. Le leader indépendantiste est serein, il sait qu’il n’a rien fait et il ne tombera pas dans le piège de se défendre de quelque chose qu’il n’a pas fait.
Les acteurs de ce psychodrame néocolonial
A tout seigneur tout honneur.
SERGE LETCHIMY
En 2010, il a bénéficié du concours de petites mains qui ont rédigé un brûlot diffamatoire, définitivement jugé comme tel, intitulé « Green Parrot » avec à sa tête Mr Louis Crusol. Au parquet de Fort-de-France, à ce moment là, un homme bien sous tous rapports va faire du zèle. Il s’agit de Mr Bellanger procureur de la république jusqu’en 2013. Ce dernier à tu et à toi avec les apparatchiks du parti va se croire obligé, entre les deux tours de l’élection régionale de 2010, d’ouvrir une information scélérate contre Alfred Marie-Jeanne.
Je dis scélérate car elle est secrète et ne repose à ce moment-là que sur des ragots, des rumeurs diffamatoires, des bruits nauséabonds. Scélérate parce qu’on apprendra que
seulement deux ans plus tard, qu’elle était en cours depuis deux ans. Tortueux. Scélérate, parce qu’elle n’a pas pour but la manifestation de la vérité mais la déstabilisation d’un homme politique qui dérange l’establishment néocolonial et qui n’a hélas comme seul soutien la ferveur populaire.
A la faveur d’un malentendu, à quelques centaines de voix près, Serge Letchimy remporte les élections régionales en 2010.
Il est donc élu président à vie de la Martinique au coeur de la démocratie participative. Lol. Et maintenant, nous le savons, les petits copains qui l’entourent vont se servir : CEREGMIA-MIAM par-ci, CEREGMIA-MIAM par-là. En veux-tu, en voilà des millions d’euros, l’argent coule à flot et au nom d’Aimé Césaire détournera des fonds publics au vu et au su de tous puisque l’impunité devient une règle, puisqu’on a le soutien du gouvernement, du garde des sceaux, du Procureur général, du Procureur de la République.
Mais, aujourd’hui, en 2018, le vent a tourné et le peuple (et il faudra penser à changer le peuple) dit STOP, a dit NON et a renvoyé le vertueux Sergio dans l’antichambre d’un tribunal correctionnel de Fort-de-France, chez le juge d’instruction qui attend patiemment les réquisitions de Mr le procureur de la République pour le mettre en examen.
Le noir vola t-il ?
Pendant trois ans, ce procureur du Roi s’est illustré par un comportement étrange ne disant bonjour à personne, ni aux policiers de garde, ni aux avocats, ni à ses collègues magistrats. Il suivra à la lettre les recommandations de son prédécesseur M. Bellenger et surtout les injonctions de sa direction nationale: il faut abattre Alfred Marie-Jeanne et le faire descendre de son arbre perché.
C’est la queue basse que ce drôle d’oiseau a quitté l’île aux fleurs ne volant plus que d’une aile, l’autre étant ciblée de sarcasmes pour son comportement étrange, singulier, somme toute bizarre.
C’est lui qui a, ô magie, ô magie noire et métisse à la fois, eu la puissance alchimique plus que postale, de faire arriver une lettre le 18 puis le 19 mars 2010 qu’il affirme avoir envoyée aux enquêteurs le 19 avril 2010. 🤔🤔😩😩
A la suite de la plainte déposée par Alfred Marie-Jeanne, pour faux et usage de faux, tout ce que Paris compte comme intelligentia juridique a été consultée pour se pencher sur cette énigme plus puissante que le mystère des Incas. La dernière hypothèse retenue est celle d’un pigeon voyageur saisi du syndrome « retour vers le futur » que toutes les polices de #France recherchent car c’est vraisemblablement lui le coupable. Oiseau de mauvaise augure.
C’est donc la queue basse qu’il quitta notre poussière d’île.
Accueilli au Tribunal de Grande Instance de Pontoise comme Procureur de la République, oui oui oui, belle promotion pour services rendus, ce dernier se singularisa de nouveau par un comportement ui intrigua l’ordre des avocats de Pontoise qui alerta le président du Tribunal du coin, car il ne parlait à personne, il ne saluait personne et ne connaissait personne. Un jour, il eût un malaise. Immédiatement amené à l’hôpital, en réanimation, on diagnostiqua une tumeur du cerveau. CQFD. il fût opéré et sauvé.
Depuis, il a repris son service, un peu diminué, son caractère altéré et même retourné. Dorénavant, selon certains, dès qu’il croise un véhicule, il le salue. Bigre. On n’ose pas le croire. L’enjeu valait-il un tel fromage ? Si son déplumage se rapporte au suffrage de Sergio…alors il sera le phénix des bois dont on fait le parquet. Mais aussi dont on fait les sarcophages car maître Corbeau ne se sent plus de joie et pour montrer sa belle voix risque d’ ouvrir un large bec et risque hélas pour Letchimy de changer de proie. Car mon bon monsieur apprenez que tout Procureur vit au dépend de celui qui le dégoûte. Se référer à l’épisode de l’américain…
ALFRED MARIE-JEANNE
Impressionnant de sérénité, l’actuel président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique attend son heure. Il sait qu’il n’a rien fait mais il sait aussi qu’on veut sa peau. C’est comme si toite sa vie, il avait été formé pour ce moment là. Le rendez-vous qu’il a n’est ni avec le Parquet de Pari, ni avec le Tribunal de Grande Instance de Paris, ni avec la Tour Eiffel de Paris , ni avec le PSG de Paris, ni avec aucun pari daulleurs, mais tout simplement avec lui-même. Il a tellement de choses à dire et il sait si bien les dire.
Ils sont fous ces gaulois d’avoir donné une telle audience à un tel tribun. Yo ké ni sa pou di. Ceux qui ont eu loutrecuidance (mince je fais du #Macron) de le poursuivre de leurs infamantes accusations, doivent s’attendre de sa part à une réponse fulgurante, foudroyante, irradiante comme un fatal coup de zépon dans un pitt pilotin : Je suis Alfred.
LES AVOCATS
Raphaël Constant
Bâtonnier à vie, élève du talentueux Marcel Manville, ce dernier ne lui a pas légué grand chose. Un peu comme Aimé et Serge. C’était sûrement écrit. Peut-être. on ne saura jamais. Il se complaît dans sa fonction passée tenant un discours alambiqué à tous crins. Il aura la lourde tâche de convaincre un tribunal qu’il faudra vaincre.
Daniel Démocrite
Redoutable combattant, le gladiateur de #Guadeloupe aura t-il la force et l’aura d’antan pour frapper fort, juste et vrai ?
Ceux qui le connaissent bien savent que c’est dans l’adversité qu’il est le meilleur. Plaise à Dieu et à tous ses saints, d’accompagner cette force originelle au firmament de la vérité révélée. Ça ne veut rien dire mais avouez le c’est beau. Daniel…force et courage.
Corinne Boulogne Yang-Ting
Elle est belle et intelligente. Reste à savoir si ça suffira. Une seule chose est sûre…Maguy Marie-Jeanne lui fait confiance. Elle va avoir du boulot. Elle ne va pas chômer sur son plan de travail. En créole on appelle ça… »an djob si ».
Le Bâtonnier Charrière-Bournazel
Dernier Grand Bâtonnier de Paris, fils de bâtonnier lui-même, ancien brillant Premier Secrétaire de la Conférence, quand il se lève pour parler c’est tout le Barreau de Paris qui se lève. Il aime le rhum Neisson et le piment rouge. Il cite Césaire en roulant les r. Il aime la Martinique. Et c’est sûrement une des raisons qui le motive pour défendre Alfred Marie-Jeanne.
Alex Ursulet
En ce beau mois de mars ce roc ne peut être que de granit. Histoire de rendre poreux les peureux. Ami de son client, Ami, ami même quand les flots rident les profils, la lumière devra venir de lui. Il le sait. À l’expérience Alex devra faire appel car il sait qu’il est attendu au tournant. Il est celui qui récemment a fait condamner la #France le pays des droits de l’homme où #Colbert le père du #CodeNoir a une statue devant l’assemblée nationale. Va t-il remporter la première bataille du printemps ? Une grande partie de l’île aux fleurs le souhaite.
gilles dégras