Au coeur d’un présent complètement dépassé par les évènements, l’homme ne gère plus son positionnement dans l’espace. Pourtant les questions d’inquiets fusent en qui est ? Qui hait ? Qui naît ? Qui n’est ? Et ça personne ne peut le nier. Même pas un niais.
L’ère de la vitesse qui nourrit l’instinct, avide d’instant vécu, ne fait pas dans la finesse. Les valeurs riment avec leurres. On touche à tout sauf à la vie. Même si cela n’est qu’un avis.
Aussi, avec Pull Up, Mali tente sans malice de déposer une requête pour stopper cette errance sans espérance. Tente de panser des plaies qui pensent.
Errance identitaire, errance sans délivrance du délit en soi. Sa démarche fondok est un conscient voyage intérieur. Son trap, son texte vous attrapent sans conteste. Le tout est mis en images par Khris Burton et là…le chocolat ne fait plus la communion première. La conscience se fait science.
L’être est un coeur de l’univers, un univers pas toujours rose mais qui aspire à être en phase avec l’être. La femme est sublimée . Debout jusqu’au bout. L’homme est vertical, radical. Voilà qui fera du bien à l’imagerie, à notre nous-mêmes. Il y va de notre pérennisation. Être ou disparaître dans le paraître. Car la dilution n’est pas forcement la solution de ce qu’on appelle le vivre ensemble. Civilisation n’est pas acceptation.