Ce jour à la JOMD à Paris, entre 14 heures et 15 heures débat sur le cinéma un titre ronflant autant qu’enflé » Quand la caméra perce les murs « .
Des intervenants venus vendre leur bouillon Knor avaient du mal à masquer l’ennui qui faisait une marche silencieuse dans la salle.
Comment peut on débattre sur le cinéma sans éprouver le besoin premier de parler d’imaginaire et d’imagerie ?
Nouvelle performance notable apres un débat où on arrive à ne pas parler de la croisière dans une heure consacrée au tourisme.
La langue de bois avait pour la énième le choix entre le pin et l’ébène . De quoi énerver plus d’un .
Une mission que j’assume complètement en allumant tout ce beau monde plus soucieux de la lumière que de l’art de Louis.
A ce moment, mon ire est rare, Claude Esclatine, directeur du pôle France Ô/Réseau Outre-mer 1re à France Télévisions récolte un bok challenge de premier choix. Il veut répondre à une question que je pose, mais voulant avoir le choix de mon répondeur, je refuse vertement ses propos empreints de balivernes stériles et éternelles que j’entends depuis plus de 27 ans.
Blessé dans son orgueil suite à ce dich, il me dit en face à la fin de ce navrant navet oral : « Retourne dans ta case « . Ses pauvres gonds de pauvre…bip … n’ont pas résisté…en pleine année dite de l’outremer. Lol. Enième dérapage provoqué par la franchise affranchie…
L’enjeu est de rester politiquement correct… Trop dur pour moi, je lui attrape le bras. Man ka pijé sa kon a rad sal et je lui dis « kisa ou di la a ? »
Ce nouvel ordre affectif le rend brusquement amnésique . Une femme intervient : « Monsieur, ne faites pas ca « . Quand le calme revient, après un beau gap… je pense à une phrase de Alex Descas prononcée en 1991 : « il est temps qu’on prenne la lumière et qu’on y reste »… Purée, ça fait 20 ans et ce n’est pas demain la veille…